Saison 4 épisode 15 – A mourir de rire (Raphael knocks ’em dead VO – Série TV 1987)

Titre original : Raphael knock’s down.
Titre français : A mourir de rire.


Numéro dans la saison : saison 4 épisode 15.
Numéro de l’épisode : 80.


Première diffusion américaine : 15 septembre 1990 (syndication).
Première diffusion française : 26 janvier 1994 ? (France 2).

Auteur : Jack Mendelsohn.
Réalisateur : Walt Kubiak.

Directeurs de l’animation : Bill Wolf, John Kafka et Ron Myrick.
Directeur artistique :
Frank Rocco.
Executive story editor:
Jack Mendelsohn et David Wise.
Assitant story editor:
Francis Moss.

Superviseur de la réalisation : Fred Wolf.
Superviseur :
Bill Wolf.

Producteur exécutif : Mark Freedman.


Société d’animation
M-W-S Inc.

Société de production
Group W Productions

Réalisations vidéos
États-Unis

Raphael meets his match
(25 septembre 1991) / VHS

TMNT, Season 4
(13 mars 2007) / DVD

The complete classic series
(13 novembre 2012) / Coffret DVD


France

Aucune VHS

Aucun DVD

C’était un grand jour au repaire, Donatello venait d’installer une nouvelle antenne leur permettant de regarder vingt chaînes supplémentaires. De quoi voir de nombreux films ! Michaelangelo était déjà le nez dans le programme tandis que ses frères se disputaient la télécommande. Le génie voulait voir un documentaire sur les grands inventeurs du XXe siècle, Leonardo le tournoi d’art martiaux. Raphael avait envie de se changer les idées et voir des émissions drôles. Face au mur, le chef de l’équipe avait une idée. Ils allaient tirer à la courte paille. Celui qui aurait le brin le plus court pourrait choisir son programme. Et Raphael l’emportait ! Hélas pour lui, ses frères n’avaient pas du tout envie de regarder son émission et quittaient le repaire. L’adolescent prenait ses aises dans le canapé et trouvait une émission de comiques dans les cabarets. Mais après quelques sketchs la tortue commençait à s’ennuyer. C’était nul ! Elle pensait pouvoir faire mieux. Bien mieux ! C’est alors qu’un flash s’emparait de l’écran. Le comique avait disparu de scène en un clin d’œil. L’organisateur essayait de calmer les esprits. Pour couronner le tout, April appelait Raphael pour que ses frères et lui interviennent. Ce n’était pas le premier comique à disparaître de La maison du rire, qui n’était d’ailleurs pas très éloignée du repaire des tortues.

Sans perdre de temps, Raphael partait pour le cabaret. Il trouvait une bouche d’égout lui permettant d’accéder depuis les caves du bâtiment et entrait directement sur scène.
L’un des clients attendait sa commande depuis un moment et commeçait à rouspéter sur le mutant, qu’il prenait pour un serveur. Raphael saisissait la plaque d’égout en guise de plateau et s’avançait vers l’homme, avant de laisser délibérément la plaque tomber sur sa table. « Oups ». Le mutant poursuivait l’inspection du lieu pour essayer de comprendre pourquoi tant de disparitions. Caché derrière une plante de décor, il se faisait une nouvelle fois interpeller par quelqu’un, qui le prenait cette fois pour un candidat au concours d’amateurs.
Sur scène, un autre « comique » faisait son show. Raphael était dépité par le niveau et était persuadé plus que jamais de pouvoir faire mieux. Soudain, la lumière s’éteignait de nouveau. Rallumée quelques secondes plus tard, l’homme avait lui aussi disparu. Sans perdre de temps, l’organisateur envoyait le prochain candidat, qui prenait la fuite. Hors de question de disparaître à tout jamais ! Raphael trébuchait au même moment et était envoyé à sa place. Il faut dire que l’organisateur était très près de ses sous et ne voulait pas voir ses clients s’en aller. Présentée au public, la tortue n’avait guère d’autre choix de participer. Et se faisait dans le fond un malin plaisir à sortir quelques blagues. La salle était comblée. C’était l’heure de gloire de Raphael !

Au même moment, les tortues revenaient de la pizzeria, ravie de leur soirée. Elles retrouvaient la télévision allumée mais pas la moindre trace de leur frère dans le repaire. Ou tout du moins pas physiquement. Car il était à l’écran ! La tortue était restée sur la chaîne diffusant les sketchs de La maison du rire. À Channel 6, April assistait elle aussi à l’émission aux côtés de Vernon, terriblement jaloux et qui ne pouvait s’empêcher de se ridiculiser en trébuchant.
Si les sketchs de la tortue semblaient faire rire tout le monde et oublier l’affaire de la disparition des autres comiques, ce n’était pas le cas du directeur du lieu. Pire encore, celui-ci savait exactement ce qu’il se passait. C’était l’œuvre du mafieux Pinky McFingers, qui était supplié de mettre un terme à son plan. Hors de question évidemment et pire encore, l’homme ordonnait à un de ses larbins d’emporter avec eux Raphael ! Comme à chaque fois, la lumière s’éteignait un court instant, laissant apparaître une estrade vide une fois celle-ci de retour. Le directeur de la salle peinait à calmer les spectateurs en furie. Au même instant, April appelait les tortues pour leur demander d’intervenir.

Raphael avait été emmailloté dans un sac et jeté dans le coffre d’une limousine noire, à l’arrière de La maison du rire. Pendant ce temps, April suppliait Burne Thompson de la laisser couvrir l’évènement. Mais le chef de la rédaction de Channel 6 n’était absolument pas intéressé par cette vague de disparitions. Il préférait que sa journaliste vedette s’occupe d’une affaire de pucerons dans le jardin botanique. Vernon en rajoutait une couche, disant qu’April voulait enquêter car les tortues y étaient mêlées. Thompson était furieux et envoyait Vernon l’accompagner. Mais sur la route, le caméraman se rendait compte que son équipière ne prenait pas le chemin du jardin botanique. Lent à la détente, il n’avait pas encore compris qu’elle ne tenait pas à respecter l’ordre de son supérieur.
Une fois arrivée dans le manoir de McFingers, la limousine s’arrêtait dans un garage. Les deux larbins ouvraient le coffre pour sortir Raphael, qui à l’aide de son saï, avait éventré le sac. Il leur sautait dessus et les neutralisait. Une fois au sol, la tortue ouvrait la porte arrière du véhicule pour en sortir son ravisseur. Il attachait les trois malfrats et partait libérer les comiques, attachés sur une machine. Les deux hommes retenus étaient naturellement surpris de voir la tête de leur héros. Mais au même moment, McFingers et ses hommes de mains entraient dans la pièce. Ils s’étaient échappés et emprisonnaient le mutant à l’aide d’un filet.

April menait son enquête sur les disparitions des comiques. Le gérant de La maison du rire n’était clairement pas enclin à lui répondre et commençait déjà à menacer la journaliste. Au même instant, les tortues entraient, elles aussi bien curieuses de savoir ce qu’il se passait. Le bougre était surpris de voir les trois mutants devant lui, persuadé que McFingers avait eu ce qu’il voulait. Il ne savait pas que les tortues étaient au nombre de quatre ! Il les prenait même pour un nouveau groupe de rock ! Mais face au mur, il saisissait une télécommande et disparaissait aussitôt. Comment les ninjas allaient-ils retrouver leur frère ?
Dans son manoir, McFingers se réjouissait de ce qui allait se passer. Ses captifs allaient subir une petite expérience fort intéressante. Entrait alors un scientifique fou ressemblant terriblement à Baxter Stockman. La comparaison le rendait d’ailleurs fou ! Il s’agissait de Barney Stockman, son frère. Celui-ci avait mis au point une machine capable d’augmenter l’effet hilarant des blagues réalisées par les comiques, le méga hilarium. Il voulait brancher son appareil sur la ville. Tandis que la population se tordrait de rire dans les rues, ils auraient le temps de vider les banques. Pour cela, ils avaient besoin du plus drôle des trois captifs et leur faisaient subir des tests. Raphael était entouré de vantards peu talentueux. Il sortait du lot sans aucun mal, bien qu’il n’ait aucune envie de participer à cela. Mais en cas de refus de coopérer, les deux autres hommes recevraient une terrible décharge à la tête. Sans autre choix, la tortue se mettait au travail et sortait tout un tas de blagues.
Les ondes propageaient les blagues à travers New York. C’était un succès, le public riait à se tordre au sol. Et sans perdre de temps, McFingers et les siens s’attaquaient aux premières banques. Aucun policier n’était en mesure de les arrêter.

Les autres tortues se lançaient à la recherche de leur frère à bord du Turtle van. Le véhicule était insonorisé. Personne n’entendait les blagues diffusées. Le seul indice qu’elles disposaient était le nom de « McFingers ». Il leur suffisait de le retrouver. Au même moment April recevait un appel de Burne Thompson, qui voulait savoir où en était son reportage au jardin botanique. La journaliste lui annonçait mettre ce sujet de côté. Pendant ce temps, Donatello était parvenu à détecter l’origine des ondes qui diffusaient les blagues de Raphael. Il ne leur restait plus qu’à remonter à la source.
McFingers revenait dans son manoir les bras remplis de billets et d’œuvres d’art. Mais le mafieux avait des plans bien plus grands. Il laissait 24 heures à la tortue pour refaire son répertoire. Le lendemain ils s’attaqueraient à tout le pays ! C’est alors que les autres tortues entraient dans la pièce, armes en main. Mais à la vue de Barney, elles restaient figées, le prenant pour son frère. Cela rendait le scientifique fou. Il déclenchait un rayon paralysant qui neutralisait les frères. Les deux hommes de mains de McFingers se réjouissaient à l’idée de se débarrasser des assaillants. Raphael avait alors une idée et saisissait une pièce de monnaie de ses pieds. Il l’a dégageait vers la machine de Barney Stockman, qui diffusait les ondes des blagues à l’intérieur du manoir. Les deux autres comiques pouvaient à présent sortir leurs meilleures blagues pour neutraliser les mafieux. C’était un succès, McFingers, ses hommes et Barney étaient tordus de rire. Au même moment, la police, accompagnée d’April, entraient dans la pièce pour appréhender les criminels.

De retour au repaire, Raphael se faisait un malin plaisir de raconter ses nouvelles blagues à ses frères. Mais elles ne rencontraient clairement aucun succès. Face à cet échec, le comique menaçait ses frères de reprendre le méga hilarium de Barney Stockman. La correction que Donatello lui promettait serait sans doute le seul moyen pour lui de rire !


Personnages

Autres

Véhicule

Autour de l’épisode

  • Le scientifique fou montré à la télévision au début de l’épisode est Barney Stockman, et non Baxter avant de devenir une mouche. En effet, les cheveux de ce personnage sont plutôt roux que blonds.
    • Cet épisode introduit le frère de Baxter Stockman, Barney. Il n’avait jamais été mentionné jusqu’ici, et n’est jamais réapparu par la suite.
  • Lorsqu’un comique disparaît de scène, la lumière s’éteint un bref instant avant de se rallumer et de présenter l’estrade vide. Ce « coup de magie » est inspiré du livre du Fantôme de l’opéra, de Gaston Le Roux. Lorsque le fantôme fait disparaître la cantatrice Christine Daaé de scène, la lumière s’éteint un bref instant, le temps de la faire passer par la trappe se trouvant

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