Teenage Mutant Ninja Turtles III : Radical Rescue (Game Boy – 1993)

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Il s’agit d’un jeu de plateforme dans le style du jeu TMNT sur NES mais cette fois ci sur Game Boy. Développé par la firme KONAMI et sorti en 1993 (25 novembre aux US, 26 au Japon, et 27 en Europe). Comme ses prédécesseurs, il existe également en version japonaise. Pour des soucis de clarté on se penchera sur la version US.

L’image de la boite est bien réalisée, très simple et l’agressivité de Leonardo donne l’envie d’y jouer en annonçant un peu l’idée de détruire tout ce qui peut gêner sur notre passage.

La cartouche et le livret.
La cartouche de la version japonaiseDSCN6002

Parlons un peu du jeu en lui même maintenant. Une fois l’allumage de la bête un écran d’accueil nous propose deux options:

Alors c’est bien quand on voit password on se dit que soit:

  • on va débloquer des armes que l’on va être invincible
  • on ne sera pas obliger de recommencer le niveau1 pour finir le jeu

Il s’agit du second cas et pour obtenir le mot de passe c’est quand on perd une vie. Quand on sait cette infos ça calme un peu. C’est pas fini! On ne possède que 3 vies dont la dernière est juste GAME OVER sans password. C’est pas fini! Il n’y aucun moyen de gagner des vies alors soit on est bon soit on dit merci l’émulation.

Maintenant que l’on est prévenu et que l’on sait à quoi s’en tenir. Attaquons le sujet.
NEW GAME. On a le droit à une petite cinématique pour nous raconter un peu les objectifs de la mission: April a été enlevée (bon comme d’hab..) Splinter aussi (mouais pourquoi pas dans le jeu NES on a déjà eu ça aussi mais pas directement d’entrée de jeu) et enfin et là c’est une surprise, trois tortues se sont faites capturer en voulant sauver April et Splinter. Il ne reste que Michaelangelo car pendant toutes ces péripéties il était….. attention: à la pizzéria!

Le but est au final multiple sauver les tortues les unes après les autres, Splinter, et fracasser Shredder pour récupérer April. Le concept est, dans ce jeu, très original même si on ne peut pas vraiment palier les classiques avec April puisque cette fois-ci le jeu impose un personnage et il faut sauver les autres membres de l’équipe pour jouer avec.

Alors vu comme ça c’est très simple oui sauf qu’en fait autre originalité de ce jeu c’est qu’il n’y a pas vraiment de niveaux 1, 2, 3,…. il s’agit d’un énorme labyrinthe et on débloque certain passage grâce aux autres tortues. Les concepteurs ont quand même eu la bonne idée de mettre un plan qui est consultable via la touche « SELECT ».

Et le voici.

Alors un petit carré noir représente soit un boss, soit un gentil à sauver soit un badge. Voici la logique: pour sauver un gentil il faut récupérer la clé de la cellule qu’un boss possède et pour le taper il faut débloquer le niveau avec un badge. Ce qui n’est pas logique c’est parfois le chemin pour y accéder car il n’y a parfois aucun moyen directe pour passer d’une salle à l’autre: soit il y a un mur soit on ne peut pas sauter ou alors il y a un sens unique sur une barrière et pis ça le plan ne l’indique pas. Tu te débrouilles!! Alors du coup tu fais du tourisme dans les salles et parfois tu trouves le bon chemin…ou pas. D’autant plus que les ennemis réapparaissent dès que l’on s’éloigne un peu trop. Alors ils ont une position personnelle c’est là qu’il y a le foot avec les grenades ou la chauve souris et c’est pas ailleurs!

Parlons un peu des tortues. Rien de bien formidable et innovant à la base. Il y en a 4 avec leurs armes personnelles. Comme les autres jeux sur Game Boy, les tortues ont la même porté et la même force. Se dire que l’on va détruire une brute avec Donatello comme sur le jeu NES serait une erreur de même si on se dit que Raph avec ses saïs peut taper plus vite. Alors la question à deux balles c’est quoi l’intérêt d’avoir autant de personnages si ils font la même chose? Eh bien ils ont des actions secondaires:

  • Leo peut détruire certaines briques du sol. Du sol et non du plafond j’insiste!
  • Raph peut devenir une boule et se faufiler dans les endroits étroits
  • Donatello peut grimper aux murs
  • Michaelangelo peut faire avec ses nunchakus la même chose que Mac Gyver avec une tondeuse à gazon: -> un hélicoptère.

Passons aux ennemis qui se trouvent dans les différentes pièces.

  • On a divers foot: ils vont du foot classique qui tape, à ceux avec grenades ou des faucilles en passant par les largeurs de bombes…sans oublier ceux qui nous foncent dedans. Plus on avance dans le jeu et plus ils deviennent méchants et sont long à détruire. On commence avec un coup de nunchaku et à la fin c’est trois!
  • Des chauves souris qui nous foncent dessus. En un coup c’est réglé ou alors on peut les esquiver. A savoir que dans un mur elles explosent.
  • Des robots mécaniques: il faut trois coups pour en venir à bout.

Les boss sont les suivants et on sort du classique à nouveau car NON il n’y a pas Bebop et Rocksteady mais:

  • Scratch
  • Dirtbag
  • Triceraton
  • Scale Tail
  • Shredder.

C’est parfois agréable de corriger d’autres méchants. Alors il faut savoir qu’ils sont très durs à battre surtout quand on ne connait pas la logique de leurs enchainements et ensuite un coup de la part de l’ennemi nous retire entre 2 et 4 points de vie alors que si on le touche on ne lui en enlève qu’un seul. Heureusement il y a dans le jeu un petite aide: les pizzas. On peut se trimballer avec une pizza sur soi ce qui permet en cas de perte de tous les points de vie de regonfler à bloque la barre. Le soucis c’est que l’on ne peut avoir qu’une seule pizza à la fois. Quand un boss est vaincu que se passe-t-il? Juste trois choses:

  • Une satisfaction certaine car on va progresser et arrêter de perdre en gueulant comme un putois après ce jeu.
  • On récupère une clé pour sauver quelqu’un.
  • La barre d’énergie est remplie à fond.

Un petit mot au sujet de la barre de vie, on peut l’augmenter via des items plus ou moins cachés dans le jeu. Les ennemis lâchent parfois des morceaux de pizza qui sont éphémères et il y a les grandes pizzas.
Astuces: la première grande pizza que l’on prend est stockée mais on peut sortir, rentrer aussitôt et reprendre la grande pizza pour récupérer toute l’énergie. Elles sont infinies.

Les pièces sont très variées: on a le droit à des passages en extérieur, des caves, des grottes et un genre de labo / hangar. Pour éviter que l’on progresse trop vite et que l’on termine le jeu en 5 min tout est bourré de pièges: pics, chute de pierres, jet de flammes, passerelles qui sortent et rentrent des murs, lasers et boules lasers chercheuses de tortues et aussi des mines. Alors la première fois qu’on en voie c’est: un interrupteur? non non une mine! Pour les méchants rien ne les atteints sauf les étoiles que les tortues peuvent envoyer en étant sur une échelle ou les coups avec les armes.

Est si on parlait un peu du sauvetage d’Arpil? Tout à fait d’accord. Alors on a vaincu tous les boss pour sauver les tortues et Splinter donc il ne reste plus que Shredder. Oui sauf que ce jeu une fois que l’on arrive à ce niveau ne va pas rester sans rancune, pas du tout. En effet, on affronte à la chaine les méchants déjà vaincus et il n’y aucun moyen de sortir pour aller chercher un pizza. On a vaincu un boss, la barre d’énergie est régénérée on n’a pas d’autre possibilité que d’aller voir le prochain adversaire pour lui dire deux mots. On va pas revenir dessus, faut être bon. Une fois que c’est fait il reste plus qu’à baffer Shredder. Alors attention. J’avais bien rigoler avec celui de la NES comme quoi on peut le coincer facilement dans un mur, taper comme un fou sans réfléchir et c’est gagné! Mais ici, wohoho, ici rien à voir!!! Faut des réflexes de ninja pire encore être branché à perfusion énergisante si on veut arriver à faire quelque chose. Il est rapide très rapide, trop même, les enchainements sont difficiles à anticiper, agressif, rapide car faut vraiment insister!

Ayant vaincu Shredder et en souffrant énormément, je peux dire que les joueurs qui arrivent pour la première fois face à Shredder NE PEUVENT PAS GAGNER!! Tout d’abord il a une première série de techniques de combat qu’il faut assimiler et un coup que l’on reçoit retire trois points de vie. Ensuite quand on lui apporte le coup fatal et que l’on pense avoir gagné en se disant avec force et puissance: « YES!!! » et bien on se trompe complètement. Shredder possède dans son armure une fiole de mutagène et donc sa barre d’énergie se regonfle à fond par contre celle de la tortue, rien ; et pour couronner le tout, les techniques de combat ont changé à 75%. Alors si la tortue n’a plus de pizza et que la barre d’énergie est bien entamée c’est GAME OVER. Par contre, si on gagne (les miracles sont possibles) dans ce cas on récupère la dernière clé du jeu pour aller ouvrir la cellule d’April qui nous dit tout simplement que Shredder est vaincu et que le monde est sauvé. On termine avec un joli écran avec le mot COWABUNGA écrit sur fond blanc et on passe aux crédits.

Points positifs du jeu:

  • L’originalité sur divers points: les boss, le commencement avec une seule tortue pour aller sauver les autres et jouer avec ensuite…
  • Il ressemble au premier jeu NES en explorant les pièces et on n’affronte pas des ennemis sans cesse au fur et à mesure que l’on avance dans le jeu contrairement aux deux jeux présents sur gameboy.
  • Les boss sortent du grand classique
  • Le thème des tortues quand on est dehors
  • Les actions secondaires
  • Aller chercher des badges pour débloquer les niveaux
  • Conserver une pizza en cas d’encaissement de trop nombreux coups
  • Aucun moyen de mourir immédiatement
  • Lancer des étoiles quand on est sur une échelle
  • Le système de password
  • Le retour à la vie de Shredder

Points négatifs du jeu:

  • Certaines musiques qui obligent parfois à couper le son notamment celle des boss ou des sasses des boss
  • Les ennemis qui réapparaissent trop rapidement
  • Les sens uniques
  • La même barre d’énergie pour toutes les tortues
  • Aller chercher des badges pour débloquer car ça force à explorer toutes les pièces et à revenir en arrière
  • Le surnombre des pièges
  • L’affrontement à la chaine de tous les boss
  • La faiblesse des armes surtout que l’on est tous habitué à jouer avec Donatello pour donner des coups puissants
  • Le manque d’armes secondaires pour compenser l’égalité des coups des armes principales
  • La super agressivité de Shredder

Conclusion:

Ce jeu est très dur peut être un peu plus que celui de la NES. Une fois que l’on connait toutes les salles on prend plaisir à jouer sinon c’est une horreur. Très plaisant pour les fans de plateforme et qu’ils veulent sortir du contexte arcade avec des tableaux imposés pour taper TOUS les ennemis avant de continuer.

Un peu d’aide c’est toujours sympa:

Voici donc le plan avec la correspondance des petits carrés et les passages à sens unique et la map complète.

Un grand merci à Gwuillaume pour l’intégralité du texte et les images

2 réflexions au sujet de « Teenage Mutant Ninja Turtles III : Radical Rescue (Game Boy – 1993) »

  1. Just a little comment : the game wasnt released on the 27th september for Europe.
    Please note :
    19th october 1993 : Germany

    12th january 1994 : USA

    14th february 1994 : France

    Regards !

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