Résumé (Film d’animation – 2023)

Synopsis

Après des années passées loin du monde des humains, les frères Tortues entreprennent de gagner le cœur des New-Yorkais et d’être acceptés comme des adolescents normaux grâce à des actes héroïques. Leur nouvelle amie April O’Neil les aide à s’attaquer à un mystérieux syndicat du crime mais ils se retrouvent dépassés par les événements lorsqu’une armée de mutants se déploie contre eux.

Résumé

Un camion traversait les rues sombres de New York en direction de la cachette du professeur Baxter Stockman, généticien en chef au T.C.R.I. (Techno Cosmic Research Institute). À l’intérieur du véhicule, Spider, le chef d’une escouade d’élite leur faisait un topo à son équipe. L’individu qu’ils s’apprêtaient à capturer avait dérobé des milliards de dollars de technologie pour concevoir un mutant. Il se cachait dans une maison abandonné. Les sous-sols avaient été transformés en laboratoire de fortune. Les armes des soldats de ce commando étaient équipées de fioles remplies d’un neutralisateur de mutants. La créature devrait être très vite mises hors-jeu. La présidente du T.C.R.I., Cynthia Utrom, encadrait cette opération depuis ses locaux. Elle exigeait que le mutant et tout le matériel ayant servi à sa conception soient appréhendés.
Dans sa cave, Stockman venait de terminer une amélioration du ooze qui lui permettait de concevoir des mutants. Il regardait une cage placée sous une table et s’adressait à sa créature comme s’il s’agissait de son fils. Il lui expliquait que ses collègues du T.C.R.I. voulaient se servir des mutants comme arme. Il ne pouvait le tolérer ! Avec la technologie dérobée, il avait mis au point plusieurs autres mutants dans des éprouvettes. Bientôt, ils formeraient tous une famille. Le professeur s’était toujours senti plus proche de ses cobayes que des humains. Soudain, les murs de la maison se mirent à trembler. Des cris se faisaient entendre à l’extérieur. Les soldats pénétraient dans le laboratoire de Stockman. Leurs lampes de poche aveuglaient le scientifique, qui devait révéler où se trouvait le spécimen mis au point. Les individus cagoulés et armés jusqu’aux dents retrouvaient la cage, vide. La créature s’était échappée et s’attaquait à tous les soldats du T.C.R.I. Leur chef le voulait vivant, mais son escouade se faisait décimer. Spider était très vite le dernier encore debout. La chose ailée se jetait sur son visage et le défigurait. Emporté par la douleur, l’homme tirait à tout va autour de lui. Stockman se jetait sur son « petit » pour le protéger d’une explosion inévitable. Des produits inflammables étaient conservés dans la pièce. Il se faisait souffler par la détonation. Tout le sous-sol se retrouvait en proie aux flammes. Les soldats bougeaient encore. Stockman en revanche ne semblait pas avoir eu la même chance. Son corps était chargé dans le camion avec ses recherches et le matériel dérobé. Cynthia Utrom exigeait que les créations de Stockman lui soient amenées. Le mutant demeurait introuvable…

Une fiole du ooze utilisé par Stockman était tombée dans les égouts lors du démantèlement de son laboratoire de fortune…


Quatre formes très rapides sortaient des égouts, 15 ans plus tard. Elles sautaient de toits en toits à travers la ville plongée dans la nuit. Les ninjas en herbe se dirigeait vers la cible de leur mission. Le chef de l’équipe, Leonardo, sortait un papier comportant une liste. Il encourageait ses trois frères avant de partir acheter… Un paquet de nouilles ! Face à une telle mise en scène, les autres mutants se moquaient de lui. Il y avait bien sûr d’autres éléments sur la liste de courses. Mais le plus important était pour les quatre tortues de ne pas se faire voir par les humains, terribles vermines qu’ils devaient éviter à tous prix. Tel était l’enseignement de leur père, Splinter. Les tortues étaient plutôt contre cette vision réductrice et généralisatrice… Sauf que leur père ne se trompait que très rarement.

Pénétrant dans la supérette, les tortues récupéraient tout ce dont elles avaient besoin et évacuaient le tout depuis les conduites d’aération. Elles partaient ensuite pour les docks afin que Raphael dérobe des stéroïdes. Leonardo appréhendait un camion pour y prendre un sachet de chips. En une heure, la mission courses du soir était un franc succès. Les frères se retrouvaient au sommet du toit d’un immeuble pour vérifier s’ils avaient tout. Michelangelo s’arrêtait devant un écran géant qui diffusait les informations. Un transformateur de grande puissance avait été volé. Un lien avec d’autres vols avec violence qui sévissaient à New York ? La police n’avait qu’une piste, celle d’un mystérieux individu qui se faisait appeler Superfly.
Les tortues avaient les bras chargés de courses. Leonardo annonçait aux autres qu’ils rentraient dans leur repaire. À la déception de tous. Ils n’étaient dehors que depuis une toute petite heure et espéraient pouvoir profiter de l’occasion pour observer un petit peu plus le monde des humains. Le chef de l’équipe craignait surtout que Splinter découvre qu’ils prenaient du bon temps… Mais finalement, cet ermite au poil long avait-il une idée du temps que prenaient les choses ? Donatello découvrait qu’un film était diffusé en plein air à Brooklyn. Leonardo se pliait au désir de ses frères sans avoir grand mot à dire.

Les tortues arrivaient au niveau du pont et regardaient de loin le film qui était diffusé. Donatello rêvait d’avoir les cheveux du personnage principal quant à Leonardo, il se demandait si le lycée était aussi cool que ce qu’ils voyaient à travers ce film. Les quatre frères étaient terriblement envieux de tous ces humains qui prenaient du bon temps. Le chef de l’équipe leur proposait de rentrer chez eux. Ils regardaient une dernière fois cet écran du bonheur avant de retourner se terrer dans les égouts.
Les tortues marchaient péniblement dans les couloirs sombres. Évitaient les humains de la station de métro. Passaient mélancoliquement devant une bouche d’égout donnant une superbe vue la ville. Puis arrivaient enfin dans leur cachette. La lumière s’allumait. Les tortues étaient surprises par Splinter, qui s’inquiétait pour ses fils. Les excuses fusaient, mais ce qui inquiétait principalement le vieux rat, c’était le temps passé pour faire de simples courses. Leonardo se confondait en excuses, expliquant qu’ils avaient regardés un film en plein air. Le rongeur était terriblement déçu et se sentait obligé de leur rappeler pourquoi les humains étaient si dangereux. S’ils se faisaient prendre, les tortues se feraient traire jusqu’à la dernière goute !
Tout avait commencé quinze ans plus tôt. Splinter était encore un jeune rat à cette époque. Personne ne l’aimait. Il n’avait pas d’ami. Il craignait les ratons laveurs et les chiens. Et plus que tout, les humains ! Puis il se fit un ami auprès d’un cafard du nom de Kevin. Manque de chance, le pauvre se fit écraser par un passant dans la rue. Son destin scellé, Splinter mangea son cadavre… Puis un jour, il fit la connaissance de quatre bébés tortues qui pataugeaient dans un fluide verdâtre dans les égouts. L’un des reptiles s’approcha de lui et chercha le contact. C’était la première créature à ne pas chercher à le dévorer ou à le tuer. Le rat ne pouvait les laisser ainsi. Mais très vite, ce fluide commença à les transformer. Il devint un homme rat. Et les tortues, des bébés tortues humanoïdes.
En quelques semaines, ils devinrent tous les cinq une famille, aménageant un espace dans les égouts. Rapidement se rendit compte que ses protégés étaient fascinés par le monde des humains. Il décida donc de tenter une sortie dans les rues, à découvert. Ils étaient émerveillés par toutes les lumières et la vie qui grouillait à la surface. Mais bousculant une dame, cette dernière prit peur. Un passant était persuadé qu’il s’agissait de costumes. Il n’en était rien ! Un vent de panique s’empara des personnes alentours. Splinter partit se cacher avec ses petits. Retour aux égouts. Dès lors, le rongeur se fit la promesse de protéger ses enfants et se lança dans l’apprentissage du ninjutsu à travers de vieilles VHS. Ainsi, il pouvait former les quatre petites tortues, encore inoffensives. Bientôt, il leur offrait des armes. Les années passaient et les quatre enfants étaient devenus des adolescents très doués.
Le vieux rat avait bien conscience que ses fils avaient envie de découvrir ce monde. Il se devait de les protéger. Ils étaient tout, les uns pour les autres, et n’avaient pas besoin du monde des humains, qui risquerait de ne leur apporter que des ennuis. Il se voyait dans l’obligation de les punir un mois complet. Ce n’était pas de gaité de cœur. Les quatre frères quittaient la pièce abattus par la décision.

Les tortues étaient parties se coucher. Même s’il se faisait tard, elles n’arrivaient pas à s’endormir et pianotaient sur leurs téléphones. Michelangelo demandait aux autres ce qu’ils voudraient faire s’ils n’étaient pas rejetés par humains. Donatello rêvait simplement d’être normal. Raphael d’aller au lycée. Leonardo de sortir avec une fille… Raphael n’en pouvait plus de vivre cloitré. Mais ils n’avaient guère le choix au vu de leur situation.

Une opération étrange se mettait en place le lendemain au centre-ville. Des hommes qui travaillaient pour Superfly s’organisaient. Ils arrêtaient un camion, faignant des travaux et dévalisaient son coffre. Un énorme tube était extrait et chargé dans un camion glace. La police se lançait à leurs trousses. Ils évitaient la circulation, les feux rouges. Au bout de leur course, un barrage les empêchait d’aller plus loin. Ils n’avaient pas le droit à l’erreur. Superfly ne pardonnait jamais les échecs ! Soudain, les roues du camion quittaient le sol. Le véhicule était amené depuis la voie des airs vers un vieux bateau à demi-coulé sur le rivage. Depuis le parebrise, les trois voleurs voyaient des yeux lumineux dans la nuit. Rien de bien rassurant. La porte arrière s’ouvrait avec brutalité. Une forme très grande s’approchait d’eux. Il s’agissait d’un mutant. C’était Superfly.
Voilà 5745 jours qu’aucun mutant n’avait pu être créé dans les laboratoires du T.C.R.I. Cynthia Utrom était couchée sur la console d’un ordinateur, dépitée. Autour d’elle se trouvaient des bocaux contenant des petits êtres morts conservés dans le formol. L’étiquette « échec » était collée dessus. La femme avait cherché à recréer des mutants avec le procédé de Stockman et ses notes. C’était un échec depuis plus de 15 ans et demi ! Spider, le soldat qui menait l’assaut chez le scientifique l’avertissait du vol de matières radioactives dans l’un de leurs camions. La femme ordonnait alors qu’ils placent des traceurs sur tous leurs véhicules. Ce n’était pas le premier vol, et la télévision s’était déjà emparée de ce nouveau sujet croustillant. Il était temps qu’ils mettent la main sur ce Superfly.

La punition des tortues avait finalement été levée très rapidement. Les quatre frères repartaient s’amuser sur les toits de la ville avec une pastèque. Seul Leonardo ne prenait pas plaisir à ces jeux. Il craignait de décevoir une nouvelle fois leur père. Donatello avait filmé le découpage du fruit et le passait au ralenti. Cette fois, Raphael voulait recommencer ses expériences, mais avec un shuriken ! Il ciblait le fruit, au-dessus de la tête d’un Michelangelo absolument pas serein. La tortue lançait l’arme dans l’air. Elle fendait la pastèque et se fichait dans le casque d’une conductrice de moto dans la rue en contrebas. Son cri alertait Leonardo, qui se précipitait pour regarder s’il y avait des dégâts. Il s’agissait d’une adolescente qui venait de tomber de son véhicule. Elle était furieuse et hurlait dans tous les sens. Elle était trop occupée pour voir qu’un malfrat était en train de dérober son scooter. La jeune femme se lançait à sa poursuite, non sans manquer de se faire écraser par les automobilistes. Les ninjas devaient-elles lui venir en aide ? Aucun des frères ne voulait interférer dans cette histoire hormis Leonardo qui se sentait responsable.
Les tortues avaient suivis l’homme jusqu’à un entrepôt. C’était leur toute première mission contre des humains. Leonardo était anxieux et rappelait toutes les règles à suivre avant de foncer dans le tas. Ces derniers mots enthousiasmaient (un peu trop) Raphael, qui défonçait la porte, saïs en main. À l’intérieur, une dizaine d’hommes se retournaient, prêts à en découdre. Les tortues commençaient à se demander comment elles allaient pouvoir s’en sortir. Certes elles avaient été formées au combat toute leur vie. En revanche, jamais elles n’avaient pratiqué contre de vrais ennemis. C’était l’heure de gloire de Raphael qui se lançait à l’assaut… et trébuchait. Son saï percutait une bonbonne de gaz et terminait sa course dans la jambe de Donatello. C’était un fiasco. Les premiers voyous attaquaient les adolescents, totalement désorganisés. Contre toute attente, leurs réflexes étaient excellents. Ils arrivaient à se défaire des délinquants, non sans quelques frayeurs. Le combat était hasardeux, bâclé. Mais victorieux ! Le scooter de la jeune femme était indemne. Elle entrait justement dans l’entrepôt, les mains en l’air et prête à marchander. Elle était terriblement surprise de voir tous les hommes à terre. Et finissait par apercevoir les tortues, terrées dans le noir. L’humaine n’était pas effrayée. Cela ne poussait pas pour autant les mutants à sortir de là. Pas même Donatello, le « plus sociable du groupe ». Finalement, c’était Leonardo qui se présentait, sous le regard médusé de la jeune femme qui les prenait pour des adolescents déguisés. Mais leurs costumes étaient un petit peu trop réalistes. Elle comprenait très vite qu’ils étaient bien réels. Les frères lui proposaient de tout lui expliquer autour d’une bonne pizza.
Ce premier contact avec un humain était des plus exaltants pour les tortues, qui parlaient toutes en même temps pour lui raconter leurs origines. La jeune femme, April O’Neil, était totalement perdue et ne savait plus d’où en donner de la tête. Elle prenait des notes, mais était contrainte de les arrêter. Elle voulait mettre ses notes au clair pour le journal de son école. Son rêve était de devenir journaliste. Jamais devant une caméra ! Elle était très surprise que les tortues n’aient pas encore été interrogées par personne avant. C’était un scoop ! La journaliste en herbe réalisait des recherches autour de Superfly. Avec le couvre-feu instauré par la ville à la suite des nombreux crimes perpétrés, la fête de fin d’année de son lycée avait été annulée. April cherchait donc à glaner des informations pour faire avancer l’enquête et essayer de débloquer cette situation avant la date fatidique. Les quatre mutants s’opposaient à ce que cette interview soit publiée. Ils ne voulaient pas être découverts par les humains, ou se faire traire, comme Splinter le leur avait expliqué. En réalité, personne ne risquait de les accepter. April n’avait pas peur des tortues car elles l’avaient aidée à retrouver son scooter. Mais dans un autre cas de figure, elle n’aurait pas été aussi amicale. Au même moment, elle recevait un message de sa mère, qui se faisait du souci. De même pour les tortues, Splinter s’inquiétait. La jeune femme retournait chez elle en proposant aux étonnantes créatures de se retrouver un jour, si elles changeaient d’avis quant à son interview.

Les tortues repartaient chez elles extrêmement contentes de cette rencontre. Et finalement, les mutants tenaient peut-être le moyen de se faire accepter de tous ! Ils devaient aider la société. Donatello suggérait qu’ils capturent Superfly et qu’ils le livrent à la police. Après cela, le monde saurait qu’ils étaient inoffensifs. Ils seraient acceptés et pourraient aller au lycée comme n’importe quel adolescent. La seule différence serait leur popularité, qui défierait toute concurrence au sein de l’établissement. Les tortues étaient emballées par le plan. Elles devaient juste ne pas en parler à Splinter. Leonardo approuvait, mais ils auraient besoin de l’aide d’April pour capturer Superfly. La journaliste en herbe avait déjà réalisé énormément de recherches à son sujet.
Une fois de retour dans leur repaire, les quatre frères contactaient leur nouvelle amie pour lui soumettre leur plan. April était dans le métro et regardait son calepin, rempli de questions à leur poser. Elle ne pouvait qu’accepter ! Elle leur donnait rendez-vous dans son lycée à 20h. Toutes ses notes se trouvaient dans son laboratoire. Revoir l’humaine le soir même ravissait une fois encore les tortues, qui quittaient le repaire le sourire aux lèvres. Splinter n’aimait pas beaucoup ça. Il sentait que quelque chose était en train de changer.
Les adolescents couraient dans les égouts en direction de la surface et sautaient d’immeubles en immeubles jusqu’à retrouver April devant le lycée Eastman. Les tortues étaient stupéfaites à l’idée de pouvoir entrer à dans l’établissement. Une fois à l’intérieur, elles devenaient incontrôlables. Donatello voyait le casier d’un fan de L’attaque des titans. Michelangelo voulait s’inscrire dans un groupe d’improvisation dès qu’ils auraient appréhendés Superfly. Après quelques chamailleries, les frères découvraient le casier d’April, où un graffiti la surnommait Puke girl (Miss vomiVF). La jeune femme était angoissée devant une caméra, raison pour laquelle April préférait travailler sur le papier et non en vidéo. Gênée par cette histoire, elle les amenait dans son laboratoire et leur présentait son tableau d’étude. L’enquêtrice avait compilé plusieurs articles et fait le lien entre différentes informations. De toute évidence, Superfly dérobait des machines de haute technologie. Son but était encore inconnu. Peut-être pour faire des armes ? Mais il engageait toujours des malfrats qu’il tuait après. Personne n’avait jamais survécu pour décrire son visage… Enfin, la détective avait ramassé un plan dans l’entrepôt des personnes qui avaient dérobées son scooter. Elle était persuadée que cela avait un lien avec Superfly. Le lieu du combat était géré par quelques personnes peu recommandables mais qui devraient pouvoir les mener au grand méchant.

Les jours suivants, les quatre ninjas s’attaquaient aux différents truands et remontaient la piste de Superfly. Le marché avec April fonctionnait très bien. Son journal tenait ses lecteurs en haleine tout au long de la semaine. Les lycéens se l’arrachaient et la réputation de la jeune reporter s’améliorait. Finalement, les tortues arrivaient jusqu’à un certain Bad Bernie. Ses hommes avaient dérobés un container de matières radioactives avant d’être exécutés par Superfly. Le grand méchant avait également besoin d’un assimilateur. Le voleur avait mis la main sur un de ces appareils qu’il devait lui remettre le soir-même.
L’enquête avançait de plus en plus. Les tortues étaient ravies de l’évolution et s’apprêtaient à mettre la main sur Superfly. Mais Donatello recevait un SMS de leur père, qui voulait que ses fils rentrent au plus vite. April accompagnait ses nouveaux amis dans les égouts jusqu’à une intersection. Il était préférable qu’elle n’aille pas plus loin. Le vieux rat avait une aversion pour les humains ! Les tortues feraient leur possible pour la rejoindre rapidement.
Les quatre frères rentraient discrètement dans le salon. Ils étaient surpris par des spots lumineux et des pizzas. Splinter avait conscience qu’il se passait quelque chose. Le rongeur avait fouillé dans leurs affaires et avait trouvé des vêtements et d’autres affaires d’humains. Alors pour leur faire plaisir, le père soucieux avait ramené des objets du monde humain dans leur maison comme des PLV de films, des ballons… Mais les tortues semblaient préoccupées. Leur père s’inquiétait au plus haut point. Quelqu’un voulait-il les traire ? Quels étaient ces problèmes ? Il était à l’écoute. Les adolescents restaient évasifs et prétextaient devoir repartir. Ils quittaient la fête de Splinter, déçu, pour retourner à la surface.

Donatello avait conduit un camion jusqu’au point de rencontre. April filmait de loin ce qui allait se passer. Deux voitures énormes et une moto arrivaient, le moteur rutilant. Les tortues étaient persuadées de surprendre ces truands, lorsqu’ils verraient qui elles étaient. Qui s’attendrait à voir des mutants ? Mais un rhinocéros et un phacochère mutant descendaient de leurs véhicules. Puis ce fut au tour de Superfly, une mouche mutante ! D’autres créatures s’ajoutaient au groupe. Tous étaient surpris de se rencontrer. La mouche comprenait immédiatement ce qu’il s’était passé, faisant le rapprochement avec l’incident de Stockman. Superfly, dans une attitude très décontractée, les appelait immédiatement « ses cousins ».
Les tortues étaient aux anges à la vue de tous ces mutants. Leatherhead, Wingnut, Ray Fillet, Scumbug, Genghis, Mondo Gecko… Les frères revenaient bien vite à la transaction et s’opposaient à la création d’une arme. Superfly les arrêtait immédiatement. Il n’était pas question d’une arme !! La mouche mutante voulait au contraire créer ! Il invitait les nouveaux venus dans un bowling pour s’amuser un petit peu. Une nouvelle soirée inoubliable pour les tortues. April, au téléphone avec Leonardo, lui mettait la pression pour comprendre ce que voulait faire Superfly. La mouche leur racontait son histoire, et son désir d’acceptation. Il revenait sur l’incident chez Baxter Stockman. L’homme avait mis au point d’autres mutants, que Superfly s’était empressé de recueillir après l’explosion du laboratoire de fortune. Il se voyait comme leur grand frère et avait pris soin d’eux au cours de leur enfance. Leur rêve était celui d’une famille. Ils se disaient alors que tous les humains n’étaient peut-être pas méchants. Mais au cours d’une promenade de découverte en ville, les neuf mutants avaient fait fuir les passants dans le meilleur des cas, s’étaient fait prendre en chasse par des humains au pire. Ils voulaient leur mort ! Les tortues faisaient le lien avec les histoires et les avertissements de Splinter. Hors de question pour Superfly de se laisser faire. Ceux qui leurs faisaient du mal étaient massacrés. Puis un jour, il eut l’idée de créer une machine pour synthétiser une version plus agressive du ooze. Il comptait vaporiser le fluide dans l’atmosphère pour transformer toutes espèces vivantes sur Terre. C’était leur seul moyen d’être acceptés de tous. Ce que les humains faisaient aux animaux était inadmissible. Il voulait le leur faire subir en retour. Des concours, des transformations, de la nourriture, des humains de compagnie… À ces mots, les tortues étaient bien moins enthousiastes et se demandaient ce qu’elles faisaient là. April entendait tout depuis son téléphone.
Le matériel réuni, Superfly avait hâte de pouvoir terminer sa machine. Probablement dès le soir-même. La situation devenait complexe. Leonardo, toujours sous pression d’April, essayait de raisonner la mouche. Rien n’y faisait. Donatello les sortait du mauvais pas, lui faisant croire qu’ils adoraient ce plan.

Les tortues montaient à bord de leur camionnette avec Mondo Gecko, Rocksteady et Wingnut. Placés à l’arrière, les frères se demandaient comment ils allaient bien pouvoir arrêter le plan de Superfly. Michaelangelo saisit le de Donatello et appuya sur la pédale de frein. Les trois mutants à l’avant étaient éjectés du véhicule depuis le parebrise. Les tortues prenaient le volant et s’enfuyaient, prises en chasse par les neuf autres créatures et leurs trois véhicules. Une course poursuite effrénée s’engageait dans les boulevards de New York. Superfly défonçait l’arrière de la camionnette pour entrer à l’intérieur et balayait les tortues avant de reprendre le dernier élément de son expérience. Les ninjas essayaient de la retenir au moment où la mouche s’envolait. Leur véhicule percutait la bordure d’un pont et s’écrasait plusieurs mètres plus bas.
La chute avait été très douloureuse. Les reptiles ouvraient leurs yeux au moment où un autre véhicule approchait. Il s’agissait du commando du T.C.R.I. Assommés, les quatre ninjas en herbe étaient amenés dans les laboratoires de l’entreprise.

Leonardo rouvrait les yeux attaché aux côtés de ses frères. Entrait au même moment Cynthia Utrom, ravie d’avoir pu trouver des mutants. Elle avait l’intention de se servir du sang de ses prises pour perfectionner son mutagène et se constituer une armée de super soldats. Des hommes dauphins pour saboter les sous-marins. Des hommes aigles pour les avions. Et des hommes serpents pour infiltrer ses ennemis. Elle voulait se tenir prête. Les tortues étaient branchées à de grandes machines à traire. Splinter avait raison finalement !
De retour dans la cachette de l’épave du bateau, Ray Fillet avait le blues. Seul Superfly était ravi de ce qui allait se passer. Sa machine serait bientôt prête et le monde connaîtrait l’avènement des mutants. Pendant ce temps, Splinter se sentait seul au repaire. Il regardait des photos de ses tortues, lorsqu’elles n’étaient encore que des enfants tout en écoutant des musiques mélancoliques. Il craignait que ses fils ne reviennent plus, ou de moins en moins. De les perdre au long terme. Au même moment, il entendait un bruit. Un humain entrait dans sa maison !! Il s’agissait d’April, qui venait lui demander de l’aide. Elle avait peur des rats et était loin d’être rassurée. Splinter avait le regard tétanisé. Ses plus grandes craintes étaient en train de se produire.
Le drainage du sang des tortues était terriblement douloureux pour les frères qui pensaient qu’April les avait abandonnés. Après tout, elle avait ce qu’il lui fallait pour conclure son article et arriver à ses fins. Cytnhia Utrom se réjouissait du futur accomplissement de ses desseins. Alors que les tortues se mettaient à fredonner un air pour se remonter le moral, les alarmes raisonnaient dans tout le complexe. Un intrus faisait son apparition, Splinter ! Les soldats pointaient leurs armes vers sa direction. Le rongeur venait simplement reprendre ses enfants, qui lui avaient mentis. Il avait l’attitude d’un père protecteur et mécontent de la bêtise de ses enfants. Mais un combat s’engageait. Le rat neutralisait tous les hommes qui lui barraient la route, évitant leurs tirs et les jetant au sol. Le laboratoire était sens dessus dessous. S’il était plutôt calme d’ordinaire, Splinter se révélait très rapide et adroit. Il récupérait les armes de ses fils et se défaisait des derniers gardes avant de libérer les tortues. Une fois le combat terminé, April arrivait à son tour.
Le calme revenu, Splinter passait un savon à ses fils. Ils lui avaient désobéi et menti. Ils s’étaient fait traire. Ils avaient aidé un homme mouche à créer une machine pour anéantir les humains et sans doute la seule humaine gentille sur Terre – April. Ils devaient réparer leurs erreurs avant de retourner à leur maison et ne plus jamais en sortir.

Les cinq mutants sortaient du T.C.R.I. abattus. Le rêve des tortues était anéanti. April ne pourrait pas terminer son reportage et se rendait comptes de toutes les façons qu’elle ne le faisait pas pour de bonnes raisons. La jeune femme retrouvait même le pneu de son scooter à plat. Au même moment, d’autres soldats du T.C.R.I. arrivaient prêts à en découdre dans les locaux vidés. Ils possédaient des motos très sophistiquées…
Les tortues et Splinter investissaient l’épave du bateau. Aucun signe de vie. Mais soudain, la voix de Superfly raisonna dans le lieu. Les autres mutants leurs tendaient une embuscade en représailles de leur trahison. La mouche ne comprenait pas comment les tortues pouvaient protéger les humains. Contrairement à ce qu’il pensait, certains avaient bon fond ! Et s’ils les massacraient, ils ne vaudraient alors pas mieux qu’eux. Les mutants pourraient être acceptés autrement. Les frères invitaient les mutants à venir vivre avec eux dans les égouts. Mondo Gecko était sous le charme. Tout comme Wingnut et Ray Fillet. Ils prenaient conscience qu’il y avait un autre moyen de vivre. Cela rendait Superfly totalement fou. Comment pouvaient-ils trahir leur propre famille après tout ce que la mouche avait fait pour eux ? Cette dernière se dirigeait vers la machine pour l’actionner et diriger son faisceau vers New York. Rocksteady fonçait sur Superfly et se faisait mettre au tapis. Tout comme Bebop qui n’en menait pas large. Les autres mutants essayaient eux aussi d’arrêter ce frère fou. Mais la mouche était bien trop puissante. Pas même les tortues ne parvenaient à l’arrêter. Le seul moyen était de détruire la machine. Superfly les en empêchait. Ils l’attaquaient tous ensemble. Submergé par les douze individus, l’homme mouche hurlait des choses abjectes à propos des humains et ses peurs. Splinter avait l’impression d’entendre son propre discours extrémiste. C’en était trop, il se joignait aux mutants pour repousser Superfly sur sa machine. L’impact faisait exploser toute l’installation, dont la structure s’abattait sur la mouche. Le mutant se retrouvait écrasé dans la coque de l’épave, qu’il traversait. Le mutagène se répandait sous l’eau.

Soudain, une secousse se faisait ressentir dans tout le bateau. Les tortues et leurs amis se précipitaient sur le pont et voyaient quelque chose de luisant et de gigantesque se diriger vers la ville. Le monstre géant arrivait dans le zoo de Staten Island. Le mutagène ruisselait encore de son corps, qui était un amalgame de nombreux animaux marins, auxquels ceux du parc se joignaient. Une girafe se greffait sur son visage et un éléphant au niveau de son nez. Un poulpe en guise de cheveux. Un bras de singes, l’autre avec une pince immense et des jambes composées de chevaux. Ainsi qu’un corps de baleine et des doigts de narvals. De ses ailes de mouche, le méga mutant prenait la direction de Manhattan. Les tortues étaient dépassées par ce qu’il se passait. Comment allaient-elles arrêter ce monstre ? Splinter ne voulait pas ressembler à Superfly. Et même s’il n’appréciait pas les humains, il ne pouvait pas tolérer ce qu’il se passait. Ainsi, ses tortues seraient aimées et leur rêve serait réalisé. April appelait ses amis pour savoir d’où venait ce monstre qui marchait à travers New York. Elle leur donnait rendez-vous à proximité de la créature. Garée devant son appartement se trouvait une des motos des gardes du T.C.R.I.

Arrivés en centre-ville, les mutants se préparaient au combat. April donnait le fusil du T.C.R.I. servant à neutraliser les mutants à Raphael. Un projectile antimutagène se fichait dans la jambe de Superduperfly. Un cheval recouvrait sa liberté et son apparence originelle. Mais un tir ne suffirait pas. Furieux, le colosse faisait exploser un camion-citerne, soufflant les mutants autour de lui. Les tortues étaient totalement sonnées. Elles ne comprenaient plus ce qu’il se passait. Leonardo était le seul encore debout et essayait de faire face, en vain. Superduperfly jetait des véhicules sur ses adversaires, qui partaient se cacher dans la carcasse d’un bus. Les journalistes faisaient état d’une attaque de mutants au centre-ville. Les écrans du quartier pointaient du doigt les agissements des tortues, accusées de tout saccager. Devaient-ils les capturer pour les étudier ? Cette triste scène, couplée aux témoignages haineux, enfonçaient le moral des jeunes ninjas.
Leonardo se rendait compte qu’ils avaient fait tout ça pour de mauvaises raisons. Ils avaient cherchés à être des héros pour être acceptés. Pas pour faire le bien. Le leader de l’équipe remontait le moral des siens, leur rappelant à quel point ils étaient géniaux. Donatello repensait à son manga préféré, L’attaque des titans. Leur point faible se trouvait à l’arrière de leur cou. Et les caméras des hélicoptères mettaient en évidence cette zone, où du mutagène était apparent. Il leur suffisait de faire la même chose ! Enfin, Raphael était autorisé à se servir de sa force et de sa rage pour combattre le monstre. La tortue relevait une camionnette de livraison de pizza. Les ninjas retournaient au combat.

April se sortait péniblement des décombres. Face à elle se trouvait l’entrée de Channel 6, la chaîne principale d’informations en continue. Elle prenait son courage à deux mains et entrait dans le bâtiment pour faire ce qu’elle ne savait pas encore faire de mieux. La télévision accusait les tortues de semer la terreur à l’aide d’un monstre géant. La jeune femme prenait l’antenne et surmontait sa phobie. Pas de vomi, elle prenait la parole pour expliquer les faits. Les tortues et leurs amis se battaient contre le monstre géant ! Soudain une première effusion de vomi sortait de sa bouche. Elle poursuivait !
Le camion de pizzas des tortues fonçait à travers la ville. Splinter rejoignait ses fils à l’aide de Scumbug, qui ne le laissait pas indifférent. Ils retrouvaient bientôt la trace de Superduperfly. Donatello montait sur un parking aérien pour arriver au niveau du dos du monstre. Michelangelo balançait un tube d’antimutagène, mais le colosse interceptait les tortues. Splinter prenait l’objet  son tour mais se faisait balayer d’un revers de la main. Tenues dans sa pince, les tortues se faisaient écraser.
Le rat reprenait ses esprits, déboussolé, au sol. Sa jambe était cassée. Il essayait de reprendre le flacon, qui par miracle, n’était pas cassé. Un homme s’avançait vers lui et lui tendait la main pour le redresser. D’autres humains lui proposaient de l’aide. L’un d’eux filait avec le flacon en main pour l’apporter aux ninjas, dont l’innocence était démontrée au même moment par April sur les écrans géants dans la ville. Mondo Gecko prenait le relai et s’emparait du tube pour le donner à d’autres humains. Au sol, des bulldozers essayaient de déséquilibrer Superduperfly. Depuis les fenêtres, d’autres lui lançaient des ordures au visage, ce qui le faisait lâcher prise. Finalement, Michelangelo s’emparait du flacon et le donnait à ses frères. Leonardo le lançait dans le cou du monstre géant. La réaction avec le mutagène était immédiate. Les différents animaux qui composaient la créature recouvraient leur état initial. Tout était terminé.

Les humains sortaient des décombres de la ville pour applaudir les tortues. Leur plan avait fonctionné, elles étaient aimées. La presse glorifiait les nouveaux héros, April à sa tête. Sa phobie était totalement passée. La jeune femme allait pouvoir embrasser son rêve de carrière.


La vie des mutants allait pouvoir bien changer dorénavant. Ils vivaient dans les égouts avec les tortues. Scumbug avait embrassé Splinter, qui avait enfin trouvé l’âme sœur. Et les jeunes ninjas s’étaient préparés pour leur premier jour d’école. Ils étaient habillés comme des humains, cartable dans le dos. Splinter était encore inquiet, mais il allait devoir apprendre à leur faire confiance. Les quatre frères entraient dans le lycée Eastman. Tous les regards étaient portés sur eux. Et se faisaient acclamer. April se proposait de leur faire visiter le lycée entier. Une nouvelle vie commençait pour les Tortues !


Épilogue

Tout se déroulait pour le mieux au lycée. Donatello avait intégré un groupe de geek qui passait son temps sur les ordinateurs. Michelangelo pouvait prendre des cours de théâtre d’improvisation. Et Leonardo enquêtait avec April sur le T.C.R.I. avant de l’inviter au bal de fin d’année.

Mais Cynthia Utrom n’en avait pas terminé avec les tortues. Elle les avait trouvées et ne les quitterait plus d’un œil. Le plus compliqué serait de les capturer. Elle demandait à ce que l’on fasse venir quelqu’un à New York pour l’aider. Sous une pluie battante, s’avançait… Shredder !

Autour du film

  • Des schémas de conception de Mousers sont visibles sur le tableau de Baxter Stockman.
  • Dans la version française, Leonardo rappelle à ses frères qu’ils ont assisté au concert d’Angèle. En réalité, dans la version originale, il est question de la chanteuse Adèle !
  • Le film que les tortues voient au cinéma en plein air est La Folle Journée de Ferris Bueller (1986).
  • Splinter dit qu’il était un jeune rat d’une vingtaine d’années avant d’être transformé en mutant. Un rat ne vit en moyenne qu’entre 2 et 5 ans, en fonction de son milieu et de son espèce. Il s’agissait certainement de son âge relatif !
  • Lors de plusieurs scènes au cours du film, un camion possède un logo avec un tricératops orange. Il s’agit d’un clin d’œil aux triceratons.
  • Kevin, le nom donné au cafard ami de Splinter lors de son flashback est probablement une référence à Kevin Eastman, le cocréateur des Tortues Ninja. Une autre référence est le nom du lycée d’April, Eastman.
  • Lors du combat dans l’entrepôt, Michelangelo allume la radio de la voiture. Elle diffuse Go ninja go ! de Vanillia Ice, le grand tube de rap du film des Tortues Ninja de 1991.
  • Le truand du nom de Bad Bernie (Bernie la bruteVF) devait à l’origine avoir un autre nom, comme on peut le voir sur ce concept art. Celui de Rat King! Les couleurs de ce personnage rappellent d’ailleurs le roi des rats. L’idée a probablement été abandonnée en cours de production.
  • De nombreuses thématiques du premier quart du XXIe siècle sont abordées de manière plus ou moins cachées, ou directes, dans le film, comme les mouvements LGBTQIA+ ou encore les différentes formes de discriminations. Michelangelo reconnait volontiers être phobique des véganes, avec des piques tout au long du film, avant de changer radicalement de position à la fin du long métrage.
  • Le premier homme qui aide Splinter à se relever, pendant l’attaque de Superduperfly est doublé en version originale par Kevin Eastman.
  • D’après les travaux préparatoires présentés par Woodrow White sur son Instagram et Justin Runfola sur son Twitter, Baxter Stockman devait être le grand ennemi de ce film, transformé en mouche. Ce n’est qu’à postériori qu’est né Superfly, un personnage inédit.
    • Le design de Superfly a énormément changé au cours de sa conception, comme le rappelle Woodrow White. L’artiste est passé d’un design assez pitoyable à une créature bien plus charismatique, non sans une grande influence de son goût pour le tokusatsu.
    • Ces nombreux changements, qui sont intervenus relativement tard dans la production, se voient même dans la figurine réalisée par Playmates Toys. Celle-ci est loin de ressembler au Superfly final du film ! Il tient plutôt de la version mutante de Baxter Stockman.