Bebop (Playmates Toys – Figurine 1988)

Fabricant : Playmates Toys.

Créateurs : David Wise, Peter Laird, Kevin Eastman, Mark Taylor, John Handy.
Dates de création :
Fin de l’hiver ou printemps 1987.
Concepts arts :
Peter Laird, Kevin Eastman, Errol McCarthy, Mark Taylor.
Studio de modélisme : Anaglyph Sculpture.
Sculpteur : Scott Hensey.
Dessin du packaging : John Handy (?).


Taille : 11,5 cm.
N
ombre d’articulations : 7.
Nombre d’accessoires : 3.
Univers : Les Tortues Ninja (1987).


Année : 1988.
Wave
:
1.
Série : Figurines de base de 1988.
Numéro de série : 5000 – 5010.
Lieux de production : Chine et Macao.


Date de sortie américaine : Juin 1988.
Date de sortie Française : Fin 1989 ou début 1990.

Prix originel américain : 3,40 $ (prix conseillé par Playmates Toys).
Prix originel français : 44 Fr. (prix conseillé par Bandai).


Rééditions : Très nombreuses entre 1988 et 1998. Puis régulière depuis 2009 (voir la catégorie « rééditions » ci-dessous).

Déco page

Présentation du personnage

Bebop était un voyou des rues qui servait Shredder. Un jour, son chef demanda à son gang qui voulait être le sujet d’une expérience afin de devenir plus fort et pouvoir se venger des tortues qui les avaient humiliés (Sur la piste des tortues, S1 E1). Son acolyte Rocksteady et lui étaient partants et furent transformés en rhinocéros et phacochère mutants (À la recherche du Technodrome, S1 E2).

S’ils étaient effectivement devenus plus puissants, ils n’en demeuraient pas moins toujours aussi stupides…

Fig. 1 – Le concept de la figurine du « Snot gun », qui n’est pas sans rappeler un Bebop humain (Turtle power, 2014)

Bebop est l’un des personnages qui a le plus été retravaillé des dix premières figurines. Si l’équipe de Playmates Toys savait parfaitement que Shredder et les Foot soldiers seraient de la partie, elle n’avait pas la moindre idée, initialement, d’où conduire l’histoire. Ainsi, de très nombreux personnages ont été conçus dès janvier 1987. John Handy, en charge des designs proposait des ennemis que tout le monde était susceptible croiser à tout moment dans les rues de New York. Au menu, un joueur de football, ou encore un biker, un pizzaïolo. De plus, ces personnages se distinguaient du commun des mortels par leur armement, propres à leurs activités et qui se voulait loufoque, à l’image du fameux « Snot gun » (Fig. 1).

Parallèlement, la production du dessin animé était lancée. Fred Wolf, à la tête de la Murakami-Wolf Films, suggérait que de nouveaux mutants soient introduits dans la série afin de renforcer l’attraction des enfants. Handy et le grand Mark Taylor, recruté pour donner plus de relief à la gamme, sont allés jusqu’à demander l’aide de Kevin Eastman et de Peter Laird dans ce but. Ainsi que l’artiste freelance Errol McCarthy. Ensemble, cette équipe remarquable mettait au point autour de mai 1987 quelques nouveaux bad guys comme un cochon ninja, dont seule la tête et ses oreilles ressortaient d’une tenue sombre encagoulée. Ou encore un chien revêtu d’une armure de samurai.

Au gré des discussions, il ne restait bientôt plus que quatre mutants retenus. Un phacochère et un chien en armure de samurai, un rhinocéros et un taureau lourdement armés (Fig. 2).

Fig. 2 – Les quatre mutants retenus (Dessins de Kevin Eastman et de Peter Laird, 1987)

Fig. 3 – Concepts arts pour Bebop et Rocksteady par Eastman et Laird (Model & Toy collection Special #3, 1990)

Poursuivant leurs études, l’accent fut mis sur deux des personnages, nommés par David Wise « Bebop et Rocksteady ». De nouveaux concepts étaient proposés par Eastman et Laird. Les cocréateurs des tortues s’orientaient plutôt vers une apparence de punk que de samurais ou de guerriers légendaires. Le phacochère arborait deux ceintures de munitions croisées sur la poitrine. Le rhinocéros obtenait des grenades sur sa veste et tout un stock d’armes lourdes (Fig. 3). Errol McCarthy se chargeait des dernières modifications dans leur aspect physique.

La taille de Bebop a été revue à la baisse, comme son acolyte Rocksteady. Un premier modèle en cire du rhinocéros avait été proposé lors de l’une des réunions au siège de Playmates. Il avait alors été décidé de diminuer la taille des personnages et leur niveau de détails pour amortir les coûts de production.
Une fois le design final de Bebop décidé, les premiers prototypes ont été sculptés. Scott Hensey a été le responsable de cette étape cruciale, à partir notamment d’un dessin et d’annotations de Mark Taylor. Ce dernier aurait même perçu Bebop comme une sorte de chasseur de prime de mutants ! Hensey s’est notamment appuyé sur un crâne de rongeur pour le collier du phacochère mutant (Fig. 4).

Fig. 4 – Modèle en cire de Bebop (Scott Hensey, 1987)

Le modèle définitif, une hard copy peinte, a été exposé avec les autres personnages de la gamme à l’occasion du Toy Fair de New York à partir du 8 février 1988 (Fig. 5). Ce modèle est intéressant par bien des aspects. Il s’agit notamment d’une version très proche de celui utilisé pour les photos officielles de promotion, aussi bien sur les blisters que dans les magazines et comics annonçant l’arrivée des jouets.
Ce prototype présente quelques différences avec la version finale de Bebop. En premier lieu, une attache au niveau de son atèle de la jambe gauche, permettant de fixer son couteau. Celle-ci disparaît totalement sur la version finale du jouet. Par ailleurs, le phacochère ne devait pas posséder qu’une foreuse mais une mitraillette lourde. Celle-ci n’a peut-être pas été retenue tout comme une arme au caractère plus futuriste, qui semblait être destinée au Foot soldier. Ces choix sont inconnus, mais il est intéressant d’observer que ces deux armes sont réapparues en 1990 avec la figurine du Triceraton (Fig. 6) !

Fig. 6 – Prototypes hard copies des armes de Bebop, Rocksteady et du Foot soldier (Scott Hensey, 1987)

Fig. 5 – Hard copy peint, présenté pour le Toy Fair de New York 1988 (Scott Hensey, 1987)

Bebop, comme les autres figurines, est sorti en juin 1988 dans les rayons de Toy R’Us, notamment sur la côte ouest des États-Unis. Par la suite, la figurine s’est très largement répandue à travers les nombreuses rééditions, notamment en 1989.

Le phacochère est connu pour avoir une variante de peinture au niveau de son visage. Une version dite « pink face » et une version dite « brown face ». L’étude publiée en 2023 sur le Tortuepédia à propos des rééditions des 10 premières figurines a révélé que ces changements de peinture sont survenus dès le début de la production, aussi bien à Macao qu’en Chine. Il ne s’agirait donc pas d’une variante volontaire, mais plutôt d’une anomalie dans la production. Le rose du visage du phacochère provient d’une pulvérisation de peinture. Un procédé qui donne un résultat relativement aléatoire en fonction de plusieurs facteurs. La position de la figurine sur la chaîne, le taux de peinture présente, l’encrassage de la buse… On lit souvent que le Bebop d’origine devait avoir le visage rose. Les photos de l’étude ci-dessous prouvent bien que des versions avec très peu, voire aucune peinture rose existait déjà dès le début. Au gré des rééditions, Bebop s’est retrouvé avec un visage plus ou moins rosé. C’est le cas par exemple des rééditions de 1989, dont le résultat était encore aléatoire, mais bien présent.

Il ne serait pas logique que Playmates ait intentionnellement fait une variant de Bebop. Ces alternances de rose et de brun existent bien, mais résultent de conséquences de la chaîne de conception. Les véritables variantes de peinture des figurines ne sont apparues qu’à partir de 1990 avec des personnages comme Pizzaface ou Scumbug, ou l’année suivante Tokka et Rahzar. La problématique de Playmates en 1988 n’était pas de jouer sur les détails, mais bien de vendre ses figurines à travers une production au coût moindre.

Les premiers blisters états-uniens de Playmates Toys sont emblématiques de leur époque. Les figurines sont inscrites dans un écrin extrêmement reconnaissable, fait de briques qui explosent et qui présentent le personnage au centre, dans un fond jaune. Aux différents angles de la carte, nous retrouvons des illustrations de Bebop. Le phacochère est l’un des deux personnages de cette première wave à être inédit dans l’univers des Tortues Ninja. Son design est donc naturellement proche de la figurine. Les illustrations ont d’ailleurs été réalisées un moment avant la sortie de la figurine, comme le prouve le phacochère en haut à droite de la carte, avec son couteau porté à la jambe, comme les prototypes. Ou encore le bouclier, colorisé en doré et non de métal, comme on pouvait le retrouver sur la hard copy peinte du Toy Fair de 1988. Au centre, au-dessus de la bulle, nous pouvons voir le logo Teenage Mutant Ninja Turtles de la série animée. Au niveau de la tête de la figurine, sur sa gauche se trouve le symbole indiquant le camp du personnage : un pied rouge pour Bebop.

L’arrière du blister est divisé en trois zones. Le registre supérieur est composé d’une illustration de l’histoire des Tortues Ninja, légèrement différente des origines des mutants dans le dessin animé qui fait écho aux figurines. Cette frise a été dessinée par John Handy comme présentation du synopsis de l’histoire aux publicitaires et enseignes de magasins afin de dégoter un contrat de distribution. Initialement, Playmates Toys envisageait de fournir un petit livret de quelques feuilles avec cette histoire, avant de revoir la production à la baisse et de la flanquer au dos de la carte (en savoir plus).
Sur le registre central les dix figurines de la première série sont présentées, divisées entre les six alliés et les quatre ennemis. Là encore, nous voyons le modèle hard copy peint de Bebop. Néanmoins il s’agit d’une version plus récente ou retouchée de ce modèle, puisque ses yeux ne sont plus rouges mais blancs comme la figurine finale. Le registre inférieur quant à lui est réservé à la carte biographique du personnage (en jaune), que l’on pouvait découper et collectionner, ainsi que les droits de la marque de l’autre côté. On pouvait également retrouver les fameux « Pizza Point », valant un point pour un blister de figurine. Ces points étaient à collecter et à renvoyer à Playmates pour gagner des cadeaux TMNT.

La première édition (et probablement la première réédition) de ces figurines possèdent quelques signes distinctifs, qui vont tendre à disparaître avec le temps. Pour les figurines qui ne sont pas les tortues, seul un signe permet de réellement distinguer cette première édition du reste, au niveau du dos de la carte, dans les crédits. La production de ces figurines était assurée à la fois à Macao et en Chine. Les premiers blisters arboraient des crédits mentionnant « Assembled and packed in China (ou) Macao », écrits en minuscule. Au fur et à mesure de ces rééditions, ces crédits vont évoluer, parfois en majuscule, ou avec de nouvelles mentions, ce qui permet de mieux dater ces réassorts (en savoir plus).
À noter en revanche l’absence du fan club flyer (FCF). Ce petit papier blanc qui invitait les enfants à rejoindre le fan club n’était présent que dans les blisters des tortues ! Il est arrivé que ces FCF aient été placés avec les autres figurines, comme Shredder, Bebop ou Rocksteady. Mais il s’agit plutôt d’une erreur (série 1) ou le témoin d’une fin de production spécifique (série 2A-2 dans notre étude sur les blisters).

La proof card de Bebop, arborant quelques différences avec la version finale (©Matt George)

Le fan Matt George possède une incroyable collection de produits originaux ou de début de production. Parmi ces pièces rares se trouve une des dernières proof card avant le lancement de la production. Cette pièce, face arrière, présente quelques éléments intéressants, à commencer par le titre, entièrement blanc. Le titre était-il prévu ainsi pour le dessin animé, à l’instar du titre Teenage Mutant Ninja Turtles de Mirage ? Ou était-ce un design incomplet ?
Autres détails intéressants l’utilisation des prototypes de Bebop et de Rocksteady du Toy Fair de février 1988 ! La position des personnages n’est pas celle utilisée sur les cartes finales à cause de certaines modifications de dernière minute. Bebop possède les yeux rouges de cet ancien modèle ainsi que son fusil blindé. Et Rocksteady arbore un ancien modèle de tête, avec des crocs saillants.
Enfin, la dernière grande différence se trouve au niveau des crédits abordés ci-dessus. Les mentions de provenance ne sont pas encore la Chine et Macao, mais Hong Kong !

Fiche bio

Fiche d’identité

  • Lieu de naissance : Hoggywood.
  • Taille : 5’10 (1,77 m)
  • Poids : 265 lbs (120 kg).

Accessoires

  • Turtle shell drill
  • Garbage can shield
  • Knife

Version états-unienne

Bebop is the mutant punk rock hog who could slam dance his way through any crowd. Thos roadhog warrior dares to shave his head in blatant opposition to the establishment and his parents. Behind his mohawk ponytrail, cool shades and all-star tennis shoes lurks the heart of a pig, ready to pulverize the Turtles. Guided by the evil Shredder, Bebop is willing to roll in the mud to snort out the Turtles. His two turtle shoulder pads cover a grotesque array of safety pins, tatoos and junk food.

Always at his side, the Shell Drill serves as a constant reminder thaht the party’s not over… until every Turtle lies on his back.

Version française

Membre d’une bande de Punks/Phacochères. Dominé par le diabolique Shredder. Bebop le sanglier mutant punk-rock fait tout pour dégoûter les tortues.

Shredder est le chef horriblement cruel du Clan des Foot.

La figurine

La figurine de Bebop est l’une de celles qui a le plus demandé de travail en termes de sculpture. Scott Hensey propose ici un phacochère extrêmement détaillé, notamment à travers ses nombreux bijoux ou son visage aux riches reliefs.

Le visage de Bebop reprend très bien celui d’un phacochère mais aussi des signes distinctifs du personnage, comme les dents qui ressortent de la mâchoire inférieure, le groin orné d’un anneau, de nombreux boutons sur le visage, ses lunettes (différentes de celles du dessin animé) ou encore cette crête propre à son personnage. Seul détail absent par rapport à son homologue animé, la fourrure de son visage. Ici, la sculpture donne plutôt l’impression que la peau du mutant est à nu, avec ces pustules et tous ces plis.

Son corps est pourvu de très nombreux bijoux, comme le collier en os, les carapaces de tortue au niveau des épaules ou encore les petits pendentifs, là encore réalisés en os. Une figurine qui fourmille de détails !
Au niveau du pantalon, nous retrouvons également une ceinture en chaîne. Sa jambe gauche est pourvue d’une attelle, qui à l’origine devait permettre de tenir son couteau. Dans le dos, nous retrouvons encore un motif, cette fois au niveau de son vêtement, finement sculpté. Telle une photocopie, la figurine perd en qualité de détail par rapport à un prototype. En main, le rendu de celui-ci doit être de toute beauté !

Accessoires

Bebop n’est accompagné que de trois accessoires. D’autres étaient initialement prévus, mais ont finalement été retirés, probablement dans un souci d’économie. C’est qu’il est gros notre phacochère !
Le mutant de Shredder possède une foreuse, un couteau et un couvercle de poubelle en guise de bouclier. Ces accessoires étaient produits dans une grappe à découper soi-même, une fois encore dans un souci d’économie. Contrairement aux tortues, Shredder et Splinter, cette grappe ne servait pas à entreposer les armes par la suite.

La foreuse est l’un des accessoires les plus détaillés de la série. Il s’agit d’une caméra reconvertie. Nous retrouvons de nombreux boutons, un écran, un objectif, le tout surmonté de la tête de forage. Bebop possède également un couteau orné d’une tête d’oiseau en guise de pommeau. Enfin, pour se tenir prêt au combat, le phacochère est pourvu d’un bouclier improvisé dans un couvercle de poubelle. J’ai un gros coup de cœur pour cet accessoire tout cabossé.

Pop-up display

Vers le second semestre 1989, Playmates Toys a également édité sa figurine dans la série pop-up displays. Ces figurines étaient strictement identiques aux versions précédentes, mais possédaient toutes un décor et un personnage sur carton fin pour disposer la figurine dans un écrin visuel.
Bebop possédait un décor de toits d’immeubles. Le texte qui l’accompagne expliquait que le phacochère cherchait à entrer dans l’appartement d’April par une fenêtre. Raphael bondit du Turtle blimp pour l’arrêter !

Peinture

Il y a énormément à dire sur la peinture de la figurine. Elle propose de nombreuses couleurs, entre le brun de base de la peau, le rose de son visage, le rouge de sa veste ou encore le gris des parties métalliques et le blanc des os de son collier.

Si Bebop propose une belle palette de teintes, bien des détails sont laissés incolores, comme les pendentifs de ses épaulettes ou encore l’attelle de sa jambe gauche. C’est bien dommage ! Car ces détails absents ne rendent pas honneur à la richesse de la sculpture de Scott Hensey. Autre détail intéressant, les lunettes sont peintes de bleu. Ce n’est pas le violet que l’on peut retrouver dans le dessin animé.

Enfin, un dernier mot sur la peinture du visage de Bebop, plus largement abordé dans la section « conception » de cette review. Il est souvent dit que le phacochère mutant possède une variante de peinture, entre rose et brun. Cela est faux ! Il n’est pas logique que Playmates propose une variante dès les premières heures de sa production. Le fabricant était loin de s’imaginer, à ce stade, que les quelques milliers de figurines (centaines tout au plus pour Bebop) allaient fonctionner. Les problématiques du fabricant, à ce stade, étaient ailleurs.
Or nous retrouvons ces variations dès les premières figurines. Il serait donc plus logique de penser que ces modifications proviennent directement de la chaîne de montage et ne sont donc pas volontaires. Par la suite, les rééditions de Bebop arborent des teintes toujours aléatoires, mais globalement plutôt rosées.

Articulations

  • Cou, articulation en vis 360° ;
  • Épaules, articulations en vis 360° ;
  • Avant-bras, articulations en vis 360° ;
  • Bassin, articulations en rotule 360°.

La figurine de Bebop présente les articulations classiques que nous retrouvons chez les autres figurines de cette gamme. Toutefois, au vu de sa posture et pour le rendre plus monstrueux que les autres personnages, une modification majeure a été apportée au mutant au niveau de son cou. Contrairement aux tortues ou aux humains, la tête tourne sur un axe de biais, et non horizontale. Il ne peut donc pas la tourner de gauche à droite, mais sur elle-même, du fait de sa position entre les épaules.

Du côté des autres articulations, nous retrouvons un travail très sobre ne permettant pas de réellement donner des postures au personnage. Notamment au niveau des jambes, qui bien qu’articulées, ne peuvent réellement tenir le mutant debout que d’une manière. Du côté des bras, nous retrouvons également un travail sobre mais efficace pour un enfant, avec une articulation en vis 360° au niveau des épaules et des avant-bras, idéal pour le combat et tenir des armes.

separateurConclusion

Pour faire de bons héros, il faut de bons ennemis. Et si Bebop et Rocksteady brillent par leur stupidité, le phacochère est loin d’être une mauvaise figurine. Truffé de détail, ce jouet est un excellent travail de Scott Hensey. Le rendu final, en tant que jouet pour les enfants, met difficilement en valeur tous les reliefs, surtout par la peinture très simpliste. Mais les détails sont nombreux, aussi bien au niveau des vêtements, des colliers, de son attelle, qu’au niveau des accessoires comme la foreuse.

Si la peinture ne peut embellir chaque détail, elle est toutefois très bonne, donnant au mutant de nombreuses teintes. Rocksteady apparaît plutôt terne à ses côtés !

L’organisation de la production des blisters de 1988 à nos jours a été déterminée au cours d’une étude de plusieurs années publiée sur le Tortuepédia en 2023, en quatre parties (à retrouver par ici). Chaque détail est important pour comprendre l’évolution de cette gamme, aussi bien entre les figurines de 1988 qu’avec le reste de la gamme, naissante puis standardisée à partir du second semestre 1989.

1988 – Première édition (dite série 0)

La première édition de ces figurines a été produite en très faible quantités. Elle est sortie en juin 1988. D’après le documentaire Netflix The toys that made us, seules 6 000 unités ont été commandées par Toys R’Us. Les rayons ont immédiatement été vidés. Il y a donc peu de chances pour que des blisters de ces figurines aient réchappés à l’ouverture par les enfants.

Bebop est connu pour avoir une variante de peinture au niveau de son visage. Une version dite « pink face » et une version dite « brown face ». L’étude publiée en 2023 sur le Tortuepédia à propos des rééditions des 10 premières figurines a révélé que ces changements de peinture sont survenus dès le début de la production, aussi bien à Macao qu’en Chine. Il ne s’agirait donc pas d’une variante volontaire, mais plutôt d’une anomalie dans la production. Le rose du visage du phacochère provient d’une pulvérisation de peinture. Un procédé qui donne un résultat relativement aléatoire en fonction de plusieurs facteurs. La position de la figurine sur la chaîne, le taux de peinture présente, l’encrassage de la buse… On lit souvent que le Bebop d’origine devait avoir le visage rose.

  • Figurine soft head (tête molle) ;
  • Têtes roses ou brunes ;
  • Fente du blister longue et étroite ;
  • Invitation au club des TMNT au dos du blister des tortues ;
  • Mention de provenance « Assembled and packed in China (ou) Macao » (en minuscule).

1988 – Deuxième édition (dite série 1)

Pour faire face à une immense demande des figurines Tortues Ninja, Playmates Toys a lancé la production de 50 000 nouvelles pièces probablement dès le courant de l’été 1988 ou au début de l’automne. Ce premier réassort est probablement composé de blisters identiques à ceux de la première édition.

  • Figurine soft head (tête molle) ;
  • Têtes roses ou brunes ;
  • Fente du blister longue et étroite ;
  • Invitation au club des TMNT au dos du blister des tortues ;
  • Mention de provenance « Assembled and packed in China (ou) Macao » (en minuscule).

1988 – Troisième édition (principale, dite 2A-1)

Il s’agit de la phase de production la plus complexe à analyser. Elle est en effet le témoin du succès inattendu de la licence dans les rayons des magasins. Ainsi, pour assurer la très forte demande, les ateliers de Chine et de Macao ont dus mettre les bouchées doubles.

Cette réédition voit arriver les premières nouveautés sur le blister. À commencer par la réutilisation de blisters anciens, réadaptés pour correspondre aux nouvelles normes. Les blisters principaux sont toujours originaires de Chine et de Macao, mais la mention de provenance est inscrite en majuscule. La production de Macao est moindre par rapport à celle de Chine.

  • Figurine soft head toujours produites  ;
  • Apparition des premières hard head (têtes dures) ;
  • Têtes roses ou brunes ;
  • Fente du blister longue et étroite ;
  • Invitation au club des TMNT au dos du blister des tortues ;
  • Premier changement sur le blister avec la mention de provenance « ASSEMBLED AND PACKED IN CHINA (ou) MACAO » (en majuscule) ;

1988 – Troisième édition (Anomalie)

Il arrive que des erreurs dans la chaîne de montage se produisent, une inattention d’un employé ou même la volonté d’écouler un stock plus rapidement. C’est le cas ici d’un Bebop avec un Fan club flyer (FCF). Ces petits papiers qui invitaient les enfants à rejoindre le fan club des Tortues Ninja n’étaient normalement présents que dans les blisters des tortues. Pas des six autres personnages !

Le Bebop présenté ici est peut-être un hard head, confirmant bien l’apparition très rapide d’une montée en gamme pour les figurines.

  • Figurine soft head toujours produites  ;
  • Apparition des premières hard head (têtes dures) ;
  • Fente du blister longue et étroite ;
  • Présence du fan club flyer (FCF) pour d’autres personnages que les tortues ;
  • Invitation au club des TMNT au dos du blister des tortues ;
  • Premier changement sur le blister avec la mention de provenance « ASSEMBLED AND PACKED IN CHINA (ou) MACAO » (en majuscule) ;

1988 – Troisième édition (secondaire, dite 2B-2)

Les blisters sont ici identiques à la série 1, avec une mention de provenance écrite en minuscule. En revanche, les figurines correspondent plutôt au style 2B-1, avec à la fois du soft et du hard head, et les nouveaux accessoires et ceintures. À noter que la production semble avoir été principalement concentrée en Chine. Seuls Leonardo et April ont profité d’une production également à Macao.

  • Dernière figurines soft head ;
  • Production orientée vers les hard head ;
  • Fente du blister longue et étroite ;
  • Invitation au club des TMNT au dos du blister des tortues ;
  • Mention de provenance « Assembled and packed in Macao » (étiquette collée, écrit en minuscule).

Fin 1988 / début 1989 – Quatrième édition (dite série 3)

Cette production se caractérise par de rares figurines soft head (la toute fin) et par des hard head qui tendent à devenir la norme dans une production qui se standardise depuis plusieurs mois. De plus, les armes brunes et les ceintures à tête d’épingle plate disparaissent pour des armes plus fines et orangées et des têtes d’épingles arrondies.
Cette série a certainement vu le jour vers la fin de l’année 1988, permettant ainsi aux enfants d’avoir leurs tortues au pied du sapin et de rattraper le retard occasionné l’année précédente. Elle s’est poursuivie au premier trimestre 1989 avant de se mélanger à la nouvelle « grosse » mise à jour (4A) pour tendre vers la norme (5) du second semestre 1989.

  • Écoulement des derniers stocks de figurines soft head pour s’orienter vers une production standardisée de hard head ;
  • Écoulement des derniers stocks d’armes avec un plastique brun ;
  • Fente du blister longue et étroite ;
  • Disparition de l’invitation au club des TMNT au dos du blister des tortues ;
  • Mention de provenance « ASSEMBLED AND PACKED IN CHINA (ou) MACAO » (en majuscule).

1989 – Cinquième édition (principale, dite 4A)

La série 4A correspond à l’évolution du réassort de fin 1988 (2) et courant 1989 (3). Le blister est parfaitement identique, à l’exception d’un détail. À présent, Playmates réalise des blisters avec fente large pour le rayonnage. Ils ont vu le jour en même temps que la wave 3, début 1989 et ont certainement côtoyés par la suite les pop-up displays, pour toujours satisfaire plus de demande.

La Turtlemania battait alors son plein. Les séries 3 à 5 sont les plus faciles à trouver de nos jours tant les stocks ont été considérables.

  • Figurines hard head ;
  • Fente du blister large ;
  • Mention de provenance « ASSEMBLED AND PACKED IN CHINA (ou) MACAO » (en majuscule).

1989 – Sixième édition (principale, 5A-1)

Au cours du second semestre 1989, Playmates Toys va opérer une standardisation de ses blisters, entre ses rééditions et ses nouvelles figurines. Disparaît alors la mention « Assembled and packed in… » pour un sobre « Made in… », toujours en provenance de Chine et de Macao. Un point vient ponctuer la fin de cette mention.

  • Figurines hard head ;
  • Fente du blister large ;
  • Mention de provenance « MADE IN CHINA (ou) MACAO. ».

1989 – Sixième édition (secondaire, 5A-2)

La série 5A-2 se distingue de la 5A-1 par un tout petit détail : l’absence du POINT après la mention de provenance « MADE IN CHINA ». Ce détail se retrouvait déjà sur les figurines de la wave 2 et semble n’avoir existé que dans le cas de la Chine. Autre détail intéressant, les blisters des quatre tortues possèdent de nouveau l’invitation au fan club des TMNT au dos, comme dans les premières éditions.

  • Figurines hard head ;
  • Fente du blister large ;
  • Mention de provenance « MADE IN CHINA » sur une étiquette collée.

1989 – Sixième édition (secondaire, 5A-3)

Cette série se distingue de la 5A-2 par la présence d’une étiquette collée « MADE IN CHINA », sans point, similaire à celle de la série 2A-2. Les usines de Macao seraient-elles cette fois encore intervenues pour aider les chinoises à assurer l’offre ?

Cette fois, évitions d’avancer des hypothèses. Nous n’avons aucun élément pour les attester. Quelques figurines, comme Leonardo, n’ont pas été trouvées. Mais il est probable que toutes soient sorties dans cette série, peu courante. Notons d’ailleurs que Bebop possède une encoche étroite plutôt que large. Une reprise d’ancien blister donc.

  • Figurines hard head ;
  • Fente du blister large ;
  • Mention de provenance « MADE IN CHINA », sans point à la fin ;

1989 – Septième édition – Pop-up displays (série 5B)

Cette série se compose d’une part de réemplois d’ancien blisters (5B) et de plus récents (5C).

D’après les témoignages, les premiers pop-up displays ont vus le jour vers la fin de l’année 1989 avant de se généraliser au début de l’année 1990. Il n’est pas à exclure que 5B et 5C aient été mis en rayons au même moment. Il s’agirait donc ici simplement de l’écoulement des dernières cartes déjà imprimées.

Nous avons ici des blisters en provenance de la série 3. Les nouvelles figurines sorties en 1989 possédaient elles aussi un blister à fente étroite. Dans certains cas, cette série a permis de recycler beaucoup de blisters utilisés pour des sous-séries précédentes.

Dans certains cas, cette série a permis de recycler beaucoup de blisters utilisés pour des sous-séries précédentes.

  • Figurines hard head (quelques soft head peuvent être trouvées, fins de stocks) ;
  • Fente du blister longue et étroite (fin 1989) ;
  • Étiquette annonçant la présence des pop-up displays (il arrive que cette étiquette soit absente dans de rares cas) ;
  • Une production qui se concentre (quasi ?) exclusivement à Macao ;
  • Mention de provenance « ASSEMBLED AND PACKED IN MACAO » (en majuscule).

1989 – Septième édition – Pop-up displays (Anomalie)

Quelques anomalies se sont glissées dans les blisters des pop-up displays. Pour Bebop, un exemplaire a été observé avec une étiquette blanche « Made in Macao » collée en plus de la mention de provenance « Assembled and packed in Macao » en majuscule. Cette étiquette et les caractéristiques des blisters sont identiques à celui du Michaelangelo dans la série 5A-5, ce qui renforce l’hypothèse de la réutilisation de blisters dans le but de les écouler avant d’utiliser les nouvelles versions, notamment avec une fente de rayonnage large (5C).

  • Figurine hard head ;
  • Fente du blister longue et étroite (fin 1989) ;
  • Étiquette annonçant la présence des pop-up displays (il arrive que cette étiquette soit absente dans de rares cas) ;
  • Une production qui se concentre (quasi ?) exclusivement à Macao ;
  • Mention de provenance « ASSEMBLED AND PACKED IN MACAO » (en majuscule) ;
  • Étiquette « MADE IN MACAO ».

1990 – Huitième édition (principale, série 6A)

Cette nouvelle édition marque le premier grand changement dans l’apparence des blisters. Ce changement se fait notamment à l’arrière, avec la présentation de toutes les figurines déjà sorties, et non plus uniquement des dix premières figurines. En 1990, Playmates continue de battre des records avec la licence, qui ne cesse de présenter de nouveaux personnages.

  • Figurines hard head ;
  • Présentation d’une gamme de 44 figurines ;
  • Fente du blister large ;
  • Mention de provenance « PRODUCT OF CHINA (ou) MACAO ».

1990 – Huitième édition (secondaire, série 6B-2)

Il s’agit d’un renfort de Macao pour la Chine, comme cela s’est déjà vu précédemment, avec une étiquette collée corrigeant la provenance de la figurine.

  • Figurines hard head ;
  • Présentation d’une gamme de 44 figurines ;
  • Fente du blister large ;
  • Mention de provenance « Product of China » (étiquette collée, écrit en minuscule).

1992/1993 – Neuvième édition (principale, série 7)

À partir de la toute fin 1992 et surtout du début 1993, les blisters vont subir une modification notable dans leur apparence. Exit le décor de briques qui explosent et une illustration unique par personnage. Tous possèdent le même blister présentant les quatre tortues sur fond bleu.

Ces blisters datent très certainement de la fin de 1992. En effet, nous retrouvons au verso des figurines qui sont officiellement sorties en 1993, à savoir Sandstorm et Halfcourt. Le dos des blisters annonce 43 personnages. La production ne semble plus se concentrer qu’à Macao.

  • Blister 1992 avec les 4 tortues sur un fond bleu à l’avant ;
  • Présentation de 43 figurines à l’arrière ;
  • Fente du blister large ;
  • Mention de provenance « Product of Macao ».

1993 – Dixième édition (principale, série 9B)

La dernière vague de rééditions pour 1993 ne semble comporter que Splinter (toujours daté de 1992) et Bebop. Elle se distingue de la série 9A par la présentation d’une petite carte d’identité accompagnant le personnage.

Cette carte peut être vue comme un prétexte pour forcer les enfants (et les premiers collectionneurs) à acheter un personnage qu’il ne désirait pas à l’origine ou le racheter, afin de collectionner ces cartes. Nous entrons dans le début de la période noire pour Playmates Toys, où les ventes, qui chutaient déjà l’année précédente, sont à présent synonymes de fin prochaine. Malgré tout, 1993 est une année de très grosse production de figurines !

  • Blister 1993 avec les 4 tortues dans les égouts à l’avant ;
  • Une carte d’identité (première génération) accompagne la figurine ;
  • Présentation de 62 figurines à l’arrière ;
  • Fente du blister large ;
  • Mention de provenance « Product of Macao ».

1994 – Onzième édition (principale, série 10)

En 1994, Playmates réalise un ultime ajustement sur ses blisters, en troquant la fente d’insertion en rayon pour un crochet. Nous avons à présent le format blister qui restera inchangé jusqu’en 1998 inclus.

Les cartes d’identité des personnages, que l’on retrouvait déjà à la toute fin de 1993 se généralisent dans les rééditions. Le dos des blisters, avec à présent 82 figurines, annoncent également la présence de cette carte collector. Playmates incorpore le slogan « Hey, kids, wanna take over the Wolrd ? ».

  • Blister 1994 avec les 4 tortues dans les égouts à l’avant ;
  • Fente du blister en forme de crochet ;
  • Une carte d’identité (première génération) accompagne la figurine ;
  • Sticker d’annonce de la présence de carte d’identité sur la bulle en plastique ;
  • Présentation de 82 figurines à l’arrière ;
  • Annonce de la présence de carte d’identité au dos du blister, à côté des armes ;
  • Mention de provenance « Product of Macao ».

1994 – Onzième édition (Anomalie)

Il arrive que les blisters ne possèdent pas d’étiquette d’avertissement rouge annonçant la présence des cartes d’identité sur la bulle de plastique. Celle-ci peut s’être décollée. Mais il ne serait pas impossible que quelques rares blisters n’aient pas reçus cette étiquette. Nous n’en ferons pas une sous-série pour autant.

 

1995 – Douzième édition (principale, série 16)

Il s’agit de la dernière série de rééditions de figurines de 1988 avant trois ans. En cette fin d’année, Playmates propose de nouveau Bebop, Rocksteady et le Foot soldier. Ainsi qu’un nouveau changement à travers une diminution, une fois encore, du nombre de figurines présentées à l’arrière, passant de 85 à 82 personnages.

  • Blister 1995 avec les 4 tortues dans les égouts à l’avant ;
  • Fente du blister crochet ;
  • Un avertissement pour les parents d’enfants en bas-âge est collée sur le coin supérieur gauche du blister ;
  • Présentation de 82 figurines ;
  • Mention de provenance « Product of Macao ».

1998 – Treizième édition

Cette édition marque la fin d’une ère. Il s’agit de la dernière réédition de Playmates avant 2009 et donc la césure après la série Next mutation puis l’arrivée du dessin animé de 2003.

L’illustration du blister de cette série est identique à ceux produits depuis 1994. Seul l’avertissement destiné aux parents change réellement et devient vert. Le changement notable se trouve surtout à l’arrière, avec le retour de la présentation des 10-back cards, avec seulement les 10 premières figurines.

  • Blister 1998 avec les 4 tortues dans les égouts à l’avant ;
  • Fente du blister crochet ;
  • Un avertissement pour les parents d’enfants en bas-âge est imprimé sur le coin supérieur gauche du blister ;
  • Présentation des 10 premières figurines ;
  • Mention de provenance « Product of China ».

2009 – Quatorzième édition (série 18B)

En 2009, Playmates lance une vague de rééditions de ses figurines vintages. La première depuis 1998 !

Cette campagne de rééditions s’étale sur trois dates. Bebop est sorti à travers la deuxième série, aux côtés notamment de Rocksteady, en février 2009.

2015 – Quinzième édition (série 19C)

Cette réédition est la première sous la bannière de Nickelodeon. Cette série a été lancée en partenariat avec Toys ‘R Us, en septembre 2013 à travers trois séries jusqu’en 2015.

Les blisters de cette série de rééditions sont tous identiques, à l’avant comme à l’arrière. Seule une étiquette posée à l’intérieur de la bulle permet de les différencier, avec le nom du personnage et une illustration d’époque. Comme en 2009-2010, les blisters ne possèdent plus de carte bio à l’arrière.
Pour différencier facilement ces blisters des autres rééditions, un timbre a été imprimé sur l’angle supérieur droit, à l’avant de la carte, mentionnant « Classic collection – Originally released in 1988 ». Autre élément, présent uniquement pour Bebop et Rocksteady, le logo de Nickelodeon en partie supérieure gauche  à l’avant de la carte.

2021 – Seizième édition (série 22B)

En 2021, Playmates Toys a réédité les dix premières figurines à travers deux packs de 6 figurines chacun (voir l’annonce). Nous retrouvons le même principe que celui de l’exclu de la SDCC 2020, avec un pack reprenant le design d’un playset iconique de la marque, contenant six blisters individuels. Celui de Bebop reprend le Mutant module.

2022 – Dix-septième édition (série 25)

En 2022, Playmates a réédité une fois encore ses figurines cette fois dans un souci de les introduire dans un plus vaste programme de rééditions afin de toucher les fans les plus grands et les plus nostalgiques.

Au travers de cette série de rééditions, toutes les figurines retrouvent le design de leurs blisters d’origine. Les rares moyens de les reconnaître facilement à l’avant sont la fente de rayonnage, en forme de crochet, et l’avertissement en partie inférieure gauche de la bulle. L’arrière est bien moins fidèle, avec notamment le logo de Nickelodeon, les figurines présentées, propres à cette réédition ou encore d’importants changements au niveau des crédits.

Déco pageFigurines de Bebop du dessin animé de 1987

Chez Playmates Toys

Chez d’autres fabricants (figurines principales)

Galerie

Concept arts et prototypes

Ces dessins préparatoires proviennent du livre Rad Plastic (concept art de John Handy) ainsi que de la collection d’Errol McCarthy, du magazine Model & Toy Collection special #3 et de la femme de Mark Taylor.

Ces prototypes proviennent de la collection du sculpteur Scott Hensey et de Matt Geroge.

Cette proof card provient de la collection de Matt George.

La proof card de Bebop, arborant quelques différences avec la version finale (©Matt George)

Packaging

Ces images correspondent à la première réédition des blisters et probablement de ce fait à la première édition.

Pop-up display et carte de collection

Photos de la collection de Leomir

Photos officielles

Crédits

Bibliographie

Sources iconographiques

  • Collection de Leomir (Figurines et accessoires)
  • Ebay (Blisters)
  • Matt Geroge (Geek_antiques) (Hard copy, proof card)
  • Model & Toy collection Special #3 (Dessins préparatoires d’Eastman et de Laird)
  • Rad Plastic (Concept art de John Handy)
  • Rebecca Salari Taylor (Instagram, concept art de Mark Taylor)
  • Scott Hensey (Prototypes en cire et hard copies peintes et non peintes)

Laisser un commentaire