Fabricant : NECA.
Créateurs : Kevin Eastman, Peter Laird et Tom Waltz.
Date de création : 1987 (?) puis 2019.
Année : 2023.
Wave : Aucune.
Série : TMNT The last ronin.
Lieux de production : Chine.
Studio de modélisme : NECA, sous la direction de Randy Falk et de Trevor Zammit.
Sculpteurs : Paul Harding.
Peinture : Geoff Trapp et Mike Puzzo.
Prototypes : Roger Fernandez.
Photographies : Stephen Mazurek.
Illustrations du packaging : Ben Bishop (dessins), frères Escorza (non crédités) et Luis Antonio Delgado (couleurs).
Design du packaging : Travis Hastback.
Tailles : 16 cm.
Nombre d’articulations : 31.
Nombre d’accessoires : 15 + 2 stickers.
Univers : Teenage Mutant Ninja Turtles – The Ronin-verse.
Date sortie américaine : Fin juillet 2023.
Date de sortie française : Début juin 2024 (estimation).
Prix originel américain : 34,99$.
Présentation du personnage
Les synjas étaient des cyborgs ninjas conçus par Baxter Stockman pour servir de robots policiers dans la ville de New York, sous les ordres de Oroku Hiroto.
Si leur visage avait un petit quelque chose d’humain, que l’on ne s’y trompe pas ! Leur démarche et leur manière de s’exprimer étaient terriblement artificielles ! Agissant en nombre, la population les craignait. Mais une fois les installations de Stockman neutralisées, les synjas tombèrent au sol, désactivés. Les newyorkais n’avaient plus qu’à les détruire pour qu’ils ne se relèvent plus jamais (The last ronin #4).
La figurine du synja fait partie des premières figurines à avoir été révélées pour la suite de la gamme de The last ronin par NECA, lors de la Comic Con de 2022. Jusqu’alors, rien n’indiquait que le fabricant comptait proposer d’autres figurines, après les deux figurines, en armure et sans armure.
Les figurines des synjas ont été sculptées par Paul Harding à l’aide du logiciel Zbrush. Il en a partagé le prototype sur son Instagram.
Dès le 1er juin 2023, le site américain Best buy a proposé plusieurs figurines en avant-première, dont le Synja patrol bot. Les robots de surveillance de Oroku Hiroto proposent de nombreuses têtes alternatives en lien avec le comic et leurs différentes apparitions. Annoncés pour le début du mois d’août, ils sont sortis finalement une semaine plus tôt aux États-Unis.
Détail intéressant, le synja n’est pas sorti tout à fait au moment initialement planifié par NECA. En effet, le robot policier arbore le numéro 6 dans la collection. La troisième figurine est Raphael, sortie fin novembre 2023. Les figurines 4 et 5 sont encore inconnues pour l’heure et la septième est Karai, sortie en même temps que Raphael.
Les figurines de The last ronin sont classées dans la gamme Ultimate de NECA. Les personnages sont accompagnés d’un très grand nombre d’accessoires. Pour cela, le fabricant a pourvu chacune de ses productions d’un blister rectangulaire avec rabat et boîte fenêtre. Les figurines sont proposées à l’unité.
NECA a fait appel à un artiste qui avait déjà travaillé sur cet univers, Ben Bishop. On lui doit les dessins pour toutes les scènes se déroulant dans le passé pour The last ronin. Il est à l’origine de l’illustration principale de la boîte, mais aussi de celle de la tranche gauche. Cette dernière forme une fresque avec les autres boîtes de cette gamme. L’artiste est secondé par Luis Antonio Delgado, chargé des couleurs. Le côté droit du blister reprend l’illustration de The last ronin #1 ainsi que de la version Hardcover de l’histoire. Le dessin est cette fois assuré par les frères Escorza, chargés de l’histoire se déroulant dans le présent. En-dessous de cette illustration, nous retrouvons le nom de la figurine – Synja patrol bot – ainsi que le numéro « 6 », rappelant qu’il s’agit de la sixième figurine de cette gamme.
À l’arrière, nous retrouvons les photographies officielles de la figurine, assurées par l’habitué Stephen Mazurek. Il s’agissait des photos partagées par NECA au moment de la promotion de la figurine. Une autre photo du synja se trouve également à l’intérieur du rabat, face à la fenêtre.
La figurine
Le synja change drastiquement du style du dernier ronin. Sa silhouette est très mince et plus petite que la tortue. Les détails aperçus dans les comics sont très bien représentés.
Nous avons cette armure de plaques laissant apparaître par endroits les câbles électriques et autres tuyaux au niveau des flancs et des bras. L’épine dorsale du robot est très finement représentée, partant de la nuque jusqu’au bas du dos. Un trou est réalisé dans l’omoplate gauche, pour y fixer le fourreau du sabre du personnage.
J’ai un vrai coup de cœur pour cette sculpture. Chaque détail a minutieusement été reporté dessus et me fait beaucoup penser à la figurine de l’androïde utrom de la gamme de Mirage. L’allure générale du personnage, notamment la tête, rappelle un petit peu un Gi-Joe. Alors on pourrait trouver des choses à redire sur certains détails. Il manque par exemple les trois fentes sur le haut du pectoral droit du robot. Tous n’avaient pas ces protections aux avant-bras. Mais ce sont des détails qui varient terriblement d’une illustration à l’autre. Il faut dire que les frères Escorza n’étaient pas tout à fait au point dès le début. Cela va de même pour le ronin, et le placement de ses armes dans le dos.
Comme souvent, NECA propose deux styles de plastiques pour sa figurine. Un rigide pour l’ensemble du corps. Et un plus malléable à certains endroits qui nécessitent une articulation plus poussée. C’est le cas des épaulettes, qui ont d’ailleurs parfois tendance à se prendre dans les plaques d’armure du dos. Mais aussi de la ceinture, couplée au pagne. Cette ceinture est très riche en petits détails, pochettes et autres accessoires que l’on ne peut hélas pas retirer. Enfin, le holster du pistolet est lui aussi réalisé dans ce plastique, et collé à la jambe droite.
Accessoires
Notre robot synja est pourvu de nombreux accessoires. 15 en tout, auxquels s’ajoutent encore deux stickers à coller sur sa poitrine. Trois paires de mains interchangeables, trois têtes, un cou normal (absent de la photo ci-contre) et un cou arraché au corps, un pistolet, un sabre et son fourreau. Enfin, un Mouser en forme de tête.
Les trois têtes interchangeables sont une excellente idée d’ajout. En effet, dans The last ronin, nous découvrons plusieurs types de synjas. Le classique, avec une visière métallique complète. Mais aussi des robots flics avec une visière rouge. Ces deux représentations sont bien proposées ici par NECA. Excellent choix !
La version classique rappelle beaucoup un Gi-Joe. L’autre version dispose d’antennes au-dessus des oreilles. J’ai trouvé très difficile le changement de tête sur un cou très étroit. Enfin, la troisième tête représente le synja au crâne défoncé par le dernier ronin lors de son premier combat, de retour à New York (The last ronin #1). Le casque est détruit en partie, laissant apparaître quelques circuits, mais aussi le visage au regard pétrifié de la machine. L’expression du visage est très bien reprise. À ces têtes, nous pouvons également rajouter un cou alternatif, à la suite de la décapitation de la tête du premier synja. Pas de sang, seulement quelques câbles à l’extrémité rouge.
Les paires de mains du synja sont toutes symétriques entre elles. Nous avons une paire aux poings fermés, une paire permettant de tenir les armes et une paire aux doigts ouverts. J’aime particulièrement la paire qui tient les accessoires. Elle fonctionne très bien avec le pistolet, l’index étant un petit peu décoller des autres doigts. Mais la forme de cette main tient également à merveille le sabre, avec une légère inclinaison vers l’avant.
Le sabre est long et la lame mince. Il se range facilement dans un fourreau très droit et à la couleur du reste de l’armure. Il se fixe à l’aide d’un peg au dos du personnage.
Ce n’est pas la seule arme du synja. Nous retrouvons également un blaster, à fixer au niveau du holster à la jambe. L’arme n’est pas bien grande. Mais les détails reportés dessus sont très minutieux.
NECA semble vouloir nous proposer à peu près tous les robots de type Mousers vus dans The last ronin. Après le chien accompagnant la version sans armure du dernier ronin, nous avons à présent le Mouser en forme de ballon de football américain. Ces Mousers sont vus dans le laboratoire de Baxter Stockman (The last ronin #4). Ils possèdent deux formes légèrement différentes. Une avec oreillettes et l’autre sans. C’est cette seconde version que nous découvrons ici. Entièrement blanc, de nombreux détails, incisions et collages de plaques permettent de donner du relief au robot. Il possède la bouche ouverte (non articulée) et quelques détails de vis. Le bas est perforé, sans doute pour la chaîne de montage mais qui vous permettra également de le fixer sur un pied transparent pour donner l’impression qu’il vole. Je regrette l’absence de l’autre version. On ne peut pas dire que ce Mouser soit très volumineux. Et une version avec oreillette n’aurait guère été très couteuse à produire, comme elle est quasiment identique à la première. Quelques accessoires de plus pour cette figurine auraient été les bienvenus !
Enfin, détail qui n’a pas échappé à NECA, la présence de badges sur l’armure de certains synjas. Attention en sortant votre figurine, vous verrez une petite pochette plastique qui renferme deux stickers à coller sur la poitrine de votre personnage. L’un arbore une sorte d’aigle. C’est le symbole de la figurine de la review, reprenant celui du premier synja que le dernier ronin détruit. L’autre est beaucoup plus sobre. On le voyait sur la poitrine d’un synja au design légèrement différent, dans The last ronin #1.
Peinture
La peinture du synja est très simple. Un bleu pour l’ensemble du corps, avec un plastron plus terne, à l’instar de la ceinture et du holster. Ce sont surtout les petites finitions qui embellissent la figurine. Les touches de peinture métallisée relèvent les couleurs, aux épaulettes et au niveau de la visière des têtes alternatives. À l’arrière, c’est toute l’épine dorsale qui est métallisée. Les touches de noir font ressortir tous les détails. Au niveau de l’épine dorsale. Mais aussi entre les plaques d’armure, de tuyaux. De même à quelques endroits comme la poitrine ou les genouillères, pour simuler un effet d’égratignures. Les détails de la ceinture sont ainsi largement mis en valeur, avec les détails des pochettes et autres accessoires qui l’ornent.
Articulations
- Nuque, articulation en rotule 360° ;
- Cou, articulation en rotule 360° ;
- Cou, articulation en rotule 360° ;
- Épaules, articulation en vis 360° et demi-disque 80° ;
- Coudes, demi-disques 90° et vis 360° vers le bas ;
- Poignets, articulation en vis 360° (détachable) et demi-disque 140° ;
- Poitrine, articulation en rotule 360° ;
- Ventre, articulation vis 360° ;
- Bassin, articulation en rotule 360° et vis 360° ;
- Genoux, doubles demi-disques 45° ;
- Chevilles, articulation en rotule 360° et demi-disque 45°.
C’est le point fort de la figurine. On peut lui faire prendre quasiment n’importe quelle posture. Elle est ultra articulée. En réalité, elle ne l’est pas plus qu’une figurine classique de NECA. Mais la finesse de ses membres facilite grandement les postures.
Les genoux sont doublement articulés. Les coudes seulement à un point, mais c’est déjà bien suffisant. D’ailleurs, je ne sais pas si cela est fait exprès, mais il est très simple de retirer l’avant-bras de la figurine. De quoi rajouter du réalisme au robot !
La poitrine dispose d’une rotule. À celle-ci, la rotation se retrouve doublée au niveau de la taille avec une vis permettant de tourner le torse de manière très naturelle. Les plaques d’armures et l’épine dorsale suivent facilement ces articulations, donnant un effet très souple à l’ensemble. Si l’on voulait chipoter, il ne manquerait qu’une seule articulation, au niveau des cuisses afin de les pivoter un petit peu. En effet, aucune vis ne permet de tourner la jambe à 360°, que ce soit au niveau de la cuisse ou sous les genoux. Mais ce n’est qu’un détail. Cette figurine propose tellement de possibilités que cette lacune est largement pardonnée. D’ailleurs, cela aurait-il été possible et surtout crédible, avec toutes ces armures ?
Conclusion
La figurine du synja est de ce type de personnage dont l’on n’attend strictement rien, mais qui est si bien fait, dans sa sculpture comme dans ses finitions, qu’il devient un personnage super cool. Il me fait terriblement penser dans ce sens à l’androïde utrom de la gamme Mirage de NECA.
Le synja est un personnage facilement oubliable dans le comic. On n’en voit que très peu et ne jouent pas un rôle de premier plan, bien qu’ils fassent régner la terreur, extension de la mainmise de Hiroto sur le niveau médian de New York. Cette figurine est idéale si vous voulez faire de l’army building – et NECA l’a très bien compris. Il est assez simple de distinguer une figurine de l’autre. Que ce soit par ses armes (sabre ou blaster), les têtes alternatives ou à l’aide des différents badges proposés.
Cette figurine est riche en détails. Les plaques d’amure sont superbes, et embellies par la peinture, qui fait ressortir chaque relief de celle-ci. Les visages sont très bien travaillés. Et enfin, ces articulations donnent tellement de naturel aux postures de ce personnage. Si l’allure artificielle trahit les synjas dans les comics, les possibilités de cette figurine sont quasiment illimitées ! Du très bon travail !
Figurines du synja
Chez Playmates Toys Aucune | Chez d’autres fabricants
|
Galeries
Prototype et salons
Le prototype a été partagé par Paul Harding sur son Instagram. Ces images proviennent des San Diego Comic Con, éditions 2022 et 2023.
Packaging
Collection de Leomir
Photos officielles
Crédits photos
- Collection de Leomir (Figurines et accessoires)
- Instagram de Paul Harding (Prototype)
- TNI – 2023 SDCC Preview Night from NECA
- Stephen Mazurek (photos officielles)
Galeries
Salons
Ces images proviennent des San Diego Comic Con, éditions 2022 et 2023.Packaging
Collection de Leomir
Photos officielles
Crédits photos
- Collection de Leomir (Figurines et accessoires)
- TNI – 2023 SDCC Preview Night from NECA
- Stephen Mazurek (photos officielles)