Saison 6 épisode 13 – La vengeance du serpent (Snakes alive! VO – Série TV 1987)

Leonardo a disparu

(S6 E12)

Monsieur gentillesse

(S6 E15)

Titre original : Snakes alive!
Titre français : La vengeance du serpent.


Numéro dans la saison : saison 6 épisode 13.
Numéro de l’épisode : 139.


Première diffusion américaine : 5 décembre 1992 (CBS).
Première diffusion française : 23 mai 1998 (France 2).

Auteur : David Wise.
Réalisateur : Walt Kubiak.

Directeur artistique : Franck Rocco.
Story editor
:
Jack Mendelsohn.

Superviseur de la réalisation : Fred Wolf.
Superviseur :
Bill Wolf.

Producteur exécutif : Mark Freedman.


Société d’animation et de production
Fred Wolf Film

Réalisations vidéos
États-Unis

Aucune VHS

TMNT, Season 6
(12 mai 2009) / DVD

The complete classic series
(13 novembre 2012) / Coffret DVD


France

Voyage au pays des samuraïs
(1997) / VHS

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(1997) / VHS

Coffret 1
(1997) / VHS

Coffret 2
(16 octobre 2001) / VHS

Les extra-terrestres
(2000) / DVD

Les extra-terrestres
(16 avril 2002) / DVD

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(2003) / DVD

La vengeance du serpent
(9 septembre 2004) / DVD

La vengeance du serpent / Maître Spintler et les cyber tortues / L’enfer est dans les rues
(2004) / DVD

Le sabre de Yurikawa / La légende de Koji
(13 juin 2006) / DVD

Après des années d’entraînement, Splinter avait bientôt tout enseigné à ses élèves. Mais un jour, dans le dojo, Leonardo lui demandait le dernier enseignement. Celui capable de venir à bout de n’importe quel adversaire. Il s’agissait de la prise de la vipère. Le rongeur n’était pas certain de vouloir le montrer à la tortue, mais tout bien réfléchi, il acceptait de lui faire une démonstration. Pour cela, Leonardo aurait besoin d’assouplir son dos, tel un serpent, pour attirer son adversaire. Puis attaquer son adversaire. S’essayant à cette nouvelle technique, le ninja ne parvenait pas à la mettre en pratique. Quelque chose bloquait chez son meilleur élève et Splinter se demandait si cela ne venait pas d’une quelconque phobie. Voilà qui laissait Leonardo songeur.
La tortue quittait le dojo et retrouvait ses frères, qui regardaient les informations. April annonçait la disparition de plus de 600 serpents dans le zoo de la ville. Cette annonce terrorisait le chef de l’équipe, qui prenait la fuite. Donatello suggérait qu’ils regardent dans leur guide du serpent pour en apprendre plus. Mais là encore, Leonardo ne se sentait pas à l’aise. Pour couronner le tout, l’évier était bouché. Michaelangelo demandait le « serpent » à Donatello pour résoudre le problème. De quoi donner de nouvelles sueurs à la tortue au bandeau bleu. Les trois frères trouvaient sa nervosité étrange…

Les tortues arpentaient les rues de la ville pour élucider le mystère de la disparition des serpents. Une fois encore, Leonardo se montrait terrifié par ces reptiles mais refusait de le reconnaître. Il faisait tout pour dissuader les autres ninjas de poursuivre l’enquête et leur proposait de manger une pizza, ou même de jouer à la marelle dans la rue ! Personne ne le prenait au sérieux. Pas même Michaelangelo ! C’est alors que les quatre mutants virent des armoires bouger toutes seules à travers la porte vitrée d’un laboratoire. Les portes étaient fermées, les ninjas passaient à travers une bouche d’aération.
Une fois à l’intérieur, les tortues se lançaient à la recherche d’indices pour élucider le mystère. S’approchant de l’une des consoles, elles trouvaient un serpent. Leonardo bondissait au plafond et esquivait les questions. Donatello se demandait s’il ne s’agissait pas justement de l’un des serpents dérobés au zoo. Le reptile cherchait à dérober du matériel de haute technologie ? Tout cela paraissait bien étrange. Quelqu’un devait être en mesure de contrôler les serpents. De quoi rendre Leonardo encore plus mal à l’aise. Le serpent se débattait de plus en plus. Il cherchait certainement à repartir de là où il venait. Donatello plaçait un traqueur GPS sur l’animal pour le suivre.

Vernon ne cessait de se plaindre dans le véhicule d’April. Il était exténué et voulait rentrer. Hors de question pour April, qui tenait à poursuivre son reportage sur le vol des serpents. Chemin faisant, ils voyaient une boutique d’équipements de sport en train de se faire dévaliser. À l’intérieur, Pinky McFingers et ses sbires, intéressés par le matériel de plongée. April était très surprise de voir leur nouveau centre d’intérêt. Ils devaient travailler pour quelqu’un. Son collègue, comme toujours, était apeuré. Mais elle tenait à en savoir plus et suivait la voiture des mafieux.
Le serpent se dirigeait vers le vieux jardin botanique. Les tortues sautaient un muret pour s’aventurer dans le parc, fermé depuis des années. La piste les conduisait dans une serre. Pourtant à première vue, le lieu ne semblait pas si désert. Il y faisait toujours très chaud et l’environnement était entretenu. Leonardo suivait ses frères, mais toujours très lentement, d’un pas appréhensif. Bientôt, les quatre ninjas se retrouvaient encerclés par des serpents. Ils grouillaient au sol. Descendaient sinueusement le long des troncs. Pire encore, en reculant, Leonardo traversait le plancher, tandis que les autres tortues se faisaient étreindre.
Dans le sous-sol du lieu, Leonardo reprenait connaissance. Revenant au rez-de-chaussée, il ne voyait plus ses frères. S’il était enclin à les retrouver au plus vite, la pensée des 600 serpents qui les avaient attaqués lui revenait à l’esprit. Et partait du lieu en courant. Il sautait le portail du jardin botanique et percutait le véhicule de Channel 6 en quittant le lieu. April suivait McFingers, qui s’était arrêté là. La tortue racontait son histoire à son tour à son amie…

McFingers s’était rendu dans les sous-sols d’un laboratoire pour y remettre le matériel de plongée. S’y trouvait la personne qui l’avait engagé, Cobrato. L’individu portait un long manteau et une capuche recouvrait son visage. Sa manière de parler, lente, accentuait les « S » à chaque mot. Il prétendait que les serpents étaient ses seuls amis. Les reptiles lui avaient dérobés plusieurs composants scientifiques qui lui permettaient de mettre au point une machine très spéciale. Les hommes de McFingers étaient chargés de placer la machine dans l’East River. Ainsi, l’atmosphère se réchaufferait, ce qui serait tout à fait propice au développement des serpents.
L’histoire de Leonardo ne faisait guère de sens. April ne comprenait pas ce qu’il se passait. Mais la journaliste tenait à délivrer les trois frères. Vernon et Leonardo n’était clairement pas aussi enclin. Si trois Tortues Ninja ne parvenaient pas à en réchapper, comment eux le pourraient ? Au même moment, la voiture de McFingers filait du jardin botanique. Ils la suivaient.

Arrivés sur les docks, les sbires de McFingers descendaient dans l’eau pour y placer la mystérieuse machine. Leonardo sortait de la fourgonnette pour sauter sur le malfrat, qui ripostait à coups de fusil laser. Il était très vite appréhendé. Ses deux hommes sortaient de l’eau au même moment. Leur sort était identique à celui de leur chef. Leonardo commençait l’interrogatoire. La réponse de l’homme était celle qu’il craignait. Il travaillait bien pour quelqu’un qui adorait les serpents au jardin botanique. Un certain Rudolph Cobrato. Pour les mafieux, la prochaine destination était la prison !
Dans son laboratoire, au jardin botanique, Cobrato activait sa machine pour réchauffer l’eau. Ses serpents seraient bientôt les seigneurs de New York. À l’arrière de sa pièce, les tortues se trouvaient prisonnières dans une cage en verre. Donatello réfléchissait à une échappatoire, sans compter sur Leonardo et sa phobie. Le génie voyait que la cage était fixée au plancher par de simples vis. Ils utilisaient le grappin de Michaelangelo comme tourne vis.
Une fois McFingers et les siens arrêtés par la police, April réalisait une recherche sur ce mystérieux Cobrato. Il s’agissait d’un ancien erpétologue, de quoi ravir Leonardo. Il avait disparu dans son laboratoire l’année précédente, après une expérience avec du venin de serpent. Plus jamais personne n’avait entendu parler de lui… Le ninja devait retourner au jardin botanique pour en savoir plus. Et sauver les autres tortues. Généralement ce sont les tortues qui sauvaient April. Il demandait à son amie de les sauver à son tour. April suggérait plutôt à Leonardo de voir Splinter. Le maître rat aurait sans doute une solution pour la phobie de son élève.

Dans ses appartements, Splinter écoutait son élève et comprenait mieux ce qui arrivait à Leonardo. Il lui demandait même de l’hypnotiser, mais ce ne serait pas une solution. Le rongeur lui conseillait d’affronter sa phobie de front. Unique moyen d’y venir à bout. Des conseils qui ne rassuraient pas la tortue.
De retour à la surface, Leonardo réfléchissait aux mots de son maître. La ville entière était devenue une fournaise. Il faisait bien trop chaud. Sur le chemin, il rencontrait trois enfants en transpiration. Ils connaissaient bien la tortue et lui demandaient de l’aide. Sauf que cette fois, le ninja était bien incapable d’agir. Traité de poule mouillée, Leonardo se ressaisissait et promettait d’arrêter leur ennemi. Il courait en direction du jardin botanique, défonçait la grille et entrait dans la serre. Chemin faisait, il cherchait à se convaincre que tout se passerait bien. Mais la tortue se faisait bientôt encerclée par les serpents. Repensant aux mots de Splinter, le mutant traversait la forêt tropicale et arrivait jusqu’au laboratoire de Cobrato. Le scientifique retirait sa capuche et laissait apparaître sa tête reptilienne. Il était devenu un serpent lui-même. Le souverain des serpents, désireux de faire fuir les humains de la ville, pour l’offrir aux siens. Les menaces de Cobrato effrayaient Leonardo, qui finalement parvenait à se ressaisir. Le scientifique était plus fort que la tortue apeurée. Soudain, elle se souvenait du dernier enseignement de Splinter, la prise de la vipère, et le mettait en pratique contre son adversaire, qu’il renversait au sol. Il le maintenait à l’aide d’un corde tandis qu’il partait aider ses frères. Mais Cobrato n’avait pas dit son dernier mot, et demandait à ses serpents de l’aider.
Donatello avait dévissé tous les boulons et demandait à ses frères de soulever la cage. Au même moment, Leonardo entrait dans la pièce pour les délivrer. Il proposait qu’ils se servent de cette cage de verre pour emprisonner leurs ennemis. Donatello se précipitait vers la console de contrôle de la machine qui réchauffait la ville. Cobrato se jetait sur lui et se faisait repousser par Leonardo sur le champ. Il envoyait le reptile mutant contre une autre machine, qui se déréglait. L’onde de choc lui rendait son apparence humaine. Cobrato le regrettait tant. Soudain, les serpents s’attaquaient à leur maître, incapable de les contrôler dorénavant. Il était désolé de voir qu’il n’avait plus de pouvoir sur eux. Cobrato était devenu totalement impuissant. Donatello détruisait sa machine. Tout était terminé.

De retour au repaire, Splinter félicitait son élève d’avoir surmonté sa phobie. Au même moment, la télévision diffusait un film sur les serpents de l’espace. Les tortues préféraient s’en aller. Toutes sauf Leonardo, qui n’avait plus peur !


Personnages

Autres

Autour de l’épisode

  • Au début de l’épisode, Leonardo demande à Splinter de lui enseigner sa dernière technique. Pourtant, tout au long du reste de la série, le rat mutant va enseigner un grand nombre d’autres techniques à ses élèves, pour reconnaître qu’ils ont tout appris seulement au cours du dernier épisode Diviser pour régner (S10 E8).
  • Le film qui est diffusé en fin d’épisode « Killer snakes from outer space » est une référence au film de 1988 « Killer clowns from outer space ». Malheureusement, la référence n’a pas été gardée en français, proposant « Les Serpents tueurs venus de l’espace », pour un film appelé « Les clowns tueurs venus d’ailleurs ».
  • Cet épisode marque la dernière apparition de Pinky McFingers dans la série.
  • En France, cet épisode fait partie de ceux les plus distribués en VHS et en DVD à partir de 1997, jusqu’en 2006 par UFG Junior. Ironiquement, cet épisode n’est jamais sorti en VHS aux États-Unis.

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