TMNT Annual 2023 (IDW Publishing)

TMNT #139

Isolation, part. 7

TMNT #140

Damage done, part. 1

TMNT #141

Damage done, part. 2

Histoire : Kevin Eastman, Tom Waltz et Sophie Campbell.
Scénariste : Michael Walsh.
Illustrateur : Vlad Legostaev (pages 1 à 3), Santtos (pages 4 à 28) et Michael Walsh (pages 29 et 30).
Coloriste : Jason Wordie.
Lettreur : Shawn Lee.
Assistants d’édition : Nicolas Niño.
Éditeur : Jonathan Manning.
Rédacteur en chef : Charles Beacham.
Production et design : Nathan Widdick.


Édition
IDW Publishing (US)

Pages : 48 pages.
Prix : 6,99$.

Tirage physique américain : Chiffres inconnus.

Couvertures
Michael Walsh
Vlad Legostaev
Alexis Ziritt
Eric Talbot


Première édition
12 juillet 2023 (VO)
– (VF)


Réimpression américaine


France

Une tortue, d’apparence très âgée, traversait les couloirs du temps, lorsque soudain, l’impensable se produisit. Le couloir était détruit, broyé par la puissante mâchoire d’un requin géant. Dans sa destruction, le mutant perdait un bras. Il se retrouvait plongé dans l’espace, face à une multitude de Terres qui s’entrechoquaient et explosaient. Face à lui se trouvait une impressionnante machine. Une autre tortue était à son bord. Puis un éclair survint. La tortue blessée avait disparue.
Des éclairs apportaient un petit peu de lueur au fond d’une ruelle plongée dans l’obscurité. La tortue vieillissante apparaissait. Sa blessure le faisait tituber. Mais ce qu’elle voyait lui faisait très vite oublier la perte de son bras. Le mutant était retourné chez lui, à New York.

Dans les égouts, Michelangelo avait convié ses trois frères à déguster une bonne pizza et se retrouver comme au bon vieux temps. Après ce qu’ils avaient traversés, notamment l’Armageddon Game, il pensait que cela leur ferait plus grand bien. Raphael n’était pas de cet avis. La tortue massacrait un sac de punching-ball, pensant à tout ce qu’ils avaient perdu. Alopex pour lui. Le Rat King ou encore Splinter pour les siens. Il avait surtout envie de se défouler. Ses coups, de plus en plus intenses, finissaient par avoir raison du sac d’entraînement, qui se déchirait. Il ne semblait pas comprendre que Michelangelo avait besoin de se retrouver au calme auprès de ses frères après toutes ces épreuves.
Au même moment, les alarmes du repaire sonnaient. Un peu d’action se disait Raphael, prêt à corriger autre chose qu’un stupide sac inerte. Les tortues s’apprêtaient à recevoir l’intrus, arme à la main. Elles faisaient face à cette étrange tortue, qui grièvement blessée, s’effondrait au sol.

Les quatre frères avaient pris soin du reptile blessé. Donatello lui avait greffé un bras de fortune, issu d’une ancienne version de Metalhead sur laquelle il avait jadis travaillé. Le petit génie de l’équipe avait également procédé à quelques tests, pensant que le mutant était une autre victime de la bombe de Old Hob (TMNT #98). Il n’en était rien. La tortue était parvenue à la conclusion que l’inconnu avait été transformé il y avait plus de 60 ans !
Le visiteur était peu loquace. Mais l’une de ses phrases marquait les frères. Il disait être l’un d’eux, venu du futur. Sans perdre de temps, Raphael poussait ses frères pour regarder mieux le visage du visiteur. Il était persuadé qu’il s’agissait de lui. Il y avait quelque chose dans son dernier œil valide qu’il reconnaissait. Cette flamme qui brûlait et qu’il reconnaissait parmi toutes.
Le visiteur du futur voulait simplement s’entretenir avec Donatello, à part des autres. Ses frères s’y opposaient. Ils ne savaient rien de lui. Hors de question de laisser l’un d’eux s’isoler avec un inconnu. Michelangelo tendait à la vieille tortue son skateboard et lui demandait de leur prouver qu’il s’agissait bien de l’un d’eux en leur racontant son histoire. Regardant la vieille planche rafistolée, le Raphael du futur se remémorait un instant doux de leur vie. Loin des batailles et des larmes. Il remontait à l’époque où la famille venait de se retrouver (TMNT #4). Michelangelo rêvait d’avoir un skateboard et regardait des humains en faire depuis une bouche d’égout. L’un d’eux faisait une pirouette et à la réception, cassait son outil. Devenu inutile, il l’abandonnait. Attendant la nuit, Raphael sortit le récupérer et le donna à Donatello pour qu’il le répare.

Cette anecdote était frappante. Il s’agissait bien de Raphael. Les tortues étaient déconcertées de retrouver leur frère dans cet état. Si vieux. Mais surtout aussi amoché. Le visiteur renouvelait sa demande. Il voulait s’isoler avec Donatello. Ce dernier réfléchissait. Il n’avait pu faire ce voyage dans le temps seul. Le Donatello du futur devait en être à l’origine. En quoi pouvait-il l’aider à présent ?
Agacée, la tortue du futur, qui venait de mettre un bandeau rouge sur son visage, à partir de vieux tissus, saisit Donatello et le jeta à terre en lui demandant pardon. Il était venu pour le tuer, à contrecœur. Mais soudain, une terrible douleur s’empara de la tortue. Le bras que Donatello lui avait installé contenait un programme de défense qui avait libéré une puissante décharge électrique dans tout son corps. Mis à genoux, la tortue n’en avait pas terminé. Elle arrachait la prothèse de sa main gauche. Elle n’en avait pas besoin pour terminer ce qu’elle était venue faire ici. Le jeune Raphael lui sautait dessus. Sa colère le rendait aussi puissant que faible. Son double du futur le connaissait par cœur. Ses qualités comme ses inconvénients. Il n’avait aucun mal à le maîtriser et le jeter au sol à son tour. Il se ruait ensuite sur Leonardo, qui connaissait le même sort. La tortue ne voulait pas faire de mal à Michelangelo, mais ce dernier sortait ses nunchakus, prêt à en découdre. Son sort n’en était pas différent.

Après avoir corrigé les tortues, le Raphael du futur se dirigeait vers Donatello, l’accusant d’avoir créé une machine qui les conduisait tous à leur perte.
Il devait à l’origine remonter le temps. Mais pas aussi loin. La créature mangeuse de temporalités avait détruit son voyage, le précipitant plus loin dans le temps. Mais avant de partir pour cette époque, il avait vu ce que Donatello faisait. La destruction de toutes les Terres. Saisissant un kama, il s’apprêtait à frapper son frère, pour en finir avec tous ces malheurs. Mais ce fut Michelangelo qui reçut le coup à la poitrine en s’interposant.
Raphael se relevait et se jetait de nouveau sur l’intrus. Il lui demandait de repenser aux mots de Splinter. Jadis, il lui avait appris que le jour où il ne serait plus là, les frères devraient compter les uns sur les autres. Épuisé par ce qu’il voyait et se remémorant les conseils de leur maître, le vieux Raphael préféra s’en aller. Il demanda à Donatello de faire attention à ce qu’il construisait. Il n’avait pas le savoir infini. Cela pouvait les conduire à leur perte. Donatello se relevait péniblement, promettant de faire attention à ce qu’il ferait. Le vieux ninja s’effaçait dans l’obscurité d’un tunnel des égouts.

Raphael s’en était allé dans les bois, vivre à l’écart de la ville. Un soir, alors qu’il ramassait du bois, il entendit un bruit. S’apprêtant à se battre, il vit une nuée de ninjas lui sauter dessus. Ils étaient trop nombreux, il se fit dépasser.


Personnages

Autour du numéro

  • Un Raphael du futur était déjà apparu dans les histoires des Tortues Ninja, à l’occasion des TMNT Adventures. Celui-ci portait un bandeau à l’œil gauche, qu’il avait également perdu.
  • Les éclairs au fond d’une ruelle, au moment où le Raphael du futur apparaît à New York, rappelle les scènes d’arrivée des terminators dans la saga éponyme.
  • La coloration laisse à désirer, certains détails laissés dans une couleur englobante. En page 26, Leonardo est même colorisé avec un bandeau rouge. Il se reconnait cependant par sa cicatrice à l’œil gauche.

Couvertures

  • Cover A – Michael Walsh.
  • Cover B – Vlad Legostaev.
  • Cover RI – Alexis Ziritt.
  • Cover RE IDW Exclusive Vlad Legostaev. Couverture en exclusivité pour le site de l’éditeur IDW Publishing.
  • Cover RE Jetpack Comics A – Simon Bisley. Pour les revendeurs Jetpack Comics et Forbidden Planet. Limitée à 1 000 exemplaires.
  • Cover RE Jetpack Comics B – Eric Talbot. Pour les revendeurs Jetpack Comics et Forbidden Planet. Limitée à 600 exemplaires.

Couverture complète de Eric Talbot (Forbiben Planet et Jetpack Comics)

Galerie