TMNT (Vol. 6) #4 (IDW Publishing)

TMNT (Vol. 6) #2

Super Mutant Turtle Power Go !

TMNT (Vol. 6) #3

The way of the Ganges mud turtles

TMNT (Vol. 6) #4

Grit & a stick

TMNT (Vol. 6) #5

The law of the Foot

TMNT (Vol. 6) #6

Four busted knuckles

Scénariste : Jason Aaron.
Illustrateur : Chris Burnham.
Coloriste : Brian Reber.
Lettreur : Shawn Lee.
Design : Nathan Widick.
Assistant editor : Nicolas Niño.
Editors : Jamie S. Rich et Maggie Howell.


Édition
IDW Publishing (US)

Pages : 32.
Prix : $ 4,99.

Tirage physique américain : Chiffres à venir.

Couvertures
Rafael Albuquerque
Chris Burnham
Kevin Eastman
J. Gonzo
Autres…


Première édition
27 novembre 2024 (VO)
– (VF)


Réimpressions américaines
TPB – Teenage Mutant Ninja Turtles volume 1 : Return to New York
(11 juin 2025)

Hardcover – Teenage Mutant Ninja Turtles volume 1 : Return to New York – Library edition
(11 juin 2025)


France

Synopsis

Chris Burnham returns to art duties this issue as we finally learn the fate of Donatello! Trapped in a mutant zoo and forced to fight rich men looking for a thrill, his mind is still broken since last we saw him. As mysterious forces gather against him, can Donnie gather himself to defeat these enemies and set himself free? Superstar writer Jason Aaron continues his exploration of the individual Teenage Mutant Ninja Turtles, setting the stage for their reunion.

Résumé

De retour de son voyage spatio-temporel (TMNT #150), Donatello était devenu quelqu’un de très différent. Son corps le torturait, il n’était plus capable de se nourrir. Sa carapace lui faisait un mal de chien. Il était incapable de fixer un écran plus d’une minute sans avoir de terribles maux de tête. Ne plus pouvoir travailler était pour lui synonyme de perdition. Si le génie de la fratrie cherchait à s’éloigner le plus possible des pouvoirs mystiques, il avait comme l’impression que le destin le punissait pour avoir été trop loin. Et ainsi, petit à petit, les frères s’éloignaient les uns des autres.
Finalement, Donatello avait décidé de quitter Northampton et de parcourir la route jusqu’à New York dans l’espoir de trouver des réponses à ses questions. La tortue avait passé quelques jours dans les bois à parler à la tombe de son père, dans l’espoir qu’il lui réponde. Puis revêtait un vieux vêtement en lambeaux et appuyait son corps rachitique sur son bâton. Il prenait la route pour plus de 150 kilomètres.

Son père lui manquait.

Chemin faisant, la tortue voyait un rat sortir des broussailles. Le rongeur se dirigerait vers une station-service perdue au milieu de nul part. Donatello s’arrêtait un instant pour voir le rongeur se faufiler dans le bâtiment. Durant un instant, le mutant croyait que c’était Splinter. Ce n’était qu’un simple rat. Il n’était pas encore devenu totalement fou.
Soudain, il entendit un bruit. Des cris d’appels à l’aide venus d’un camion stationné à côté de la station. S’approchant, il voyait la bétaillère qui renfermait une demi-douzaine de mutants entassés dans la paille et les mauvaises odeurs. L’un d’eux le suppliait d’ouvrir la porte. Alors que Donatello s’apprêtait à les aider, une seringue s’enfonçait dans son cou. En quelques secondes, la tortue était paralysée et tombait au sol. Puis s’évanouissait…


Donatello avait été conduit dans une arène tenue par des individus peu scrupuleux, le Sunshine Safari Park (TMNT : Alpha – Long way from home). Les mutants capturés devaient se battre contre des hommes qui, monnayant quelques milliers de dollars, pouvaient évacuer leur frustration du quotidien dans ces êtres « anormaux » et visiblement non protégés par la loi. Avec 2 000 dollars, un loubard pouvait choisir son arme dans un arsenal et passer cinq minutes avec le mutant de son choix dans l’arène. Voilà des mois que Donatello croupissait là. Il cherchait à prendre le plus de combats possibles pour épargner les autres prisonniers du lieu. Sa cage lui faisait oublier ce qu’était sa vie d’avant. Jusqu’à son identité. Il répétait inlassablement les règles du lieu, les yeux rivés sur le plafond de sa cellule. Jusqu’à ce que les grilles de la place de combat s’ouvrent. Là, il se remémorait qui il était et ce qu’il faisait là.

Un soir, un pauvre type armé d’une batte cloutée entrait dans l’arène et s’avançait vers les cellules pour choisir sa victime. Étrangement, c’était toujours Donatello qui était choisi. Son allure maigrichonne y était sans doute pour beaucoup. Peut-être certains avaient-ils pitié de lui ? Ou allaient au plus inoffensif ? Mais l’homme qui pénétrait le lieu ce soir-là était plus bien informé. Tous les « chasseurs » ne parlaient que de Donatello. La tortue était devenue la bête à abattre. Celle que personne ne parvenait à vaincre. Un trophée idéal.
La porte de la cellule s’ouvrait. Donatello avait à peine le temps de sortir qu’il recevait un premier coup qu’il parait à moitié de son bras gauche. Le sang coulait. Puis de sa main droite, il brisait la batte avant d’envoyer son adversaire voler dans les airs d’un simple coup de pied au visage. Une fois de plus, le mutant se défaisait d’un abruti en quelques secondes. Puis il se retournait vers la cabine des deux gardes qui supervisaient ces combats. Comme à chaque fois, il les fixait quelques instants qui paraissaient durer une éternité. Ils n’étaient sans doute pas sereins derrière leur petite cabane de béton, leurs vitres blindées, leurs grilles électrifiées. Ils s’étaient même protégés avec un système de lance à incendie en cas de mutinerie. Donatello les entendait le menacer et repartait comme à chaque fois dans sa cellule. Il ne les défiait pas. Il observait leurs infrastructures et leurs faits et gestes pour mieux les connaître. Il avait encore besoin de quelques combats pour parfaire son plan d’évasion.

Quelques heures après ce combat, Donatello ajoutait des bandages à son bras endolori, se tenant prêt à son prochain combat. Un de ses compagnons de cellule, séparé par une cloison de pierres, s’inquiétait pour lui. Tous les autres mutants lui étaient très reconnaissants. Ils survivaient sans faire de combat. Donatello leur donnait de la nourriture. Ils voulaient à présent lui venir en aide afin que tous puissent sortir de cet enfer. Mais son voisin s’inquiétait également de sa santé mentale. Ils l’entendaient parler seul.
L’expression éreintée sur le visage de Donatello avait laissé place, dans l’obscurité, à celle d’un illuminé. Entre ses jambes se trouvait un rat qu’il prenait pour Splinter. La tortue lui révélait ses plans et lui parlait à longueur de journée, juste au cas où. Il estimait que le rat était revenu des morts pour lui. Il lui rappelait qui il était. Qu’il s’appelait Donatello.

Le lendemain matin, Donatello était réveillé par des voix. Quelqu’un était prêt à payer 4 000 dollars pour un combat !? Ouvrant les yeux, il voyait celui qu’il avait combattu la veille face à sa cage, prêt à en découdre. Il n’était pas venu seul. Tous ceux qu’il avait affrontés depuis des mois étaient également présents. La voix des gardes annonçait que pour ce combat très spécial, il n’y aurait pas de limite de temps ! Conscient du danger qui l’attendait, Donatello se tournait vers le rat avec qui il avait dormi pour lui demander de prendre soin des autres mutants si l’issue du combat le voyait tomber. Et de dire à ses frères qu’il… La tortue n’avait pas le temps de terminer sa phrase. La grille s’ouvrait. Les gardes annonçaient le début du combat.
Ni une ni deux, Donatello se ruait sur la foule et brisait le bras du loubard de la veille. Un de moins. Encore une quinzaine à neutraliser. Aucun d’entre eux n’était un vrai combattant aguerri comme il avait pu l’être. Mais ils avaient l’avantage du nombre et étaient enragés. Épuisé, tout le corps de Donatello lui faisait mal. Il recevait un coup à la tête et s’effondrait au sol avant de se faire molester par le groupe. Dans un dernier souffle d’espoir, il se relevait et écartait les assaillants pour se ruer vers la grille et son cadenas à code. Sans beaucoup de temps pour réfléchir, il essayait le code le plus basique. Juste pour l’éliminer de l’équation avant d’en essayer un autre… La porte s’ouvrait, à la surprise des deux gardes qui étaient bientôt assommés !
Sans perdre de temps, Donatello se précipitait sur l’ordinateur pour trouver le code d’ouverture de la porte de cet enfer. Il avait entendu ces deux individus parler durant des mois de leurs animaux de compagnie, leurs stars, leur équipe de sport préférée. Tout en pianotant sur le clavier, il enclenchait le tuyau à incendie, qui repoussait les loubards venus le massacrer. Ils étaient précipités contre les grilles électrifiées. Finalement, il trouvait le code. La porte s’ouvrait.

La lumière de l’extérieur qui s’engouffrait dans le corridor de la mort était bientôt obscurcie par une nouvelle foule. Il ne s’agissait pas de demeurés nourris à la violence. Mais de ninjas Foot ! L’un des gardiens se relevait péniblement pour voir ces étranges ninjas vêtus de noir aux portes de leur business. Une pluie de shurikens s’abattait sur la cabane. Donatello se jetait sur les gardes pour les protéger de sa carapace de métal. Le corps plus marqué que jamais, la tortue livrait de nouveau bataille, cette fois contre des adversaires qui savaient se battre. En les voyants, il se souvenait qui il était. Pourquoi il savait se battre. Il s’emparait d’un morceau de bois pour en faire un bâton et repousser ses assaillants.
Au même moment, les trois autres tortues arrivaient dans le « safari ». Les hélicoptères étaient déjà posés. Ils craignaient d’être arrivés trop tard. Les mutants prisonniers sortaient en courant, ne demandant pas leurs restes. Entrant dans l’arène, les tortues retrouvaient leur frère victorieux au milieu de dizaines de corps de ninjas Foot qui gisaient au sol. Toujours avec un air d’illuminé, Donatello leur expliquait ce qu’il se passait ici. Que les prisonniers avaient besoin d’être amenés sur Mutant Island pour recevoir des soins et un toit. Et il avait même une très bonne nouvelle à leur annoncer ! Il leur montrait, posé sur son épaule, le rat qu’il prenait pour Splinter. Le pauvre rongeur était décédé depuis un moment maintenant, un shuriken avait traversé son corps. Les quatre tortues étaient réunies. Mais le Foot Clan était à nouveau après elles…

____ Épilogue ____

Dans un local en reconstruction, le nouveau procureur du district de New York, Hieronymus Hale, tenait une conférence clandestine avec des hommes plongés dans l’obscurité. Ils regardaient tous vers des tableaux et des coupures de presse tout en écoutant le fonctionnaire déblatérer sa nostalgie de la ville qu’il avait connue enfant et de sa chute dans la délinquance et la misère. New York était devenue molle, comme le reste du pays. Hors de question pour lui. Il ordonnait à ces individus qui formaient son groupe de travail de reprendre les choses en mains. Ces hommes étaient le Foot Clan. Ils avaient une mission, en finir avec les Tortues Ninja. Tandis que Hale vociférait, les portraits des quatre frères étaient affichés sur le tableau éclairé…


Personnages

Autres

Autour du numéro

  • La couverture de Dan Earls est une fresque très riche en références, en quatre parties, à collecter à travers les quatre premiers tomes du deuxième volume.
  • La couverture de Duh Dude est reprise de son propre travail réalisé quatre années auparavant et publié sur son Artstation. Il s’agissait d’une fresque réunissant les quatre frères. Raphael a également été publié pour le TMNT (Vol. 6)  #1.

Couvertures

  1. Cover A – Rafael Albuquerque.
  2. Cover B – Chris Burnham.
  3. Cover CKevin Eastman.
  4. Cover D – J. Gonzo.
  5. Cover E – Chris Burnham.
  6. Cover RI A – Danny Earls. 25 copy Retailer Incentive cover.
  7. Cover RI B – Darick Robertson. 50 copy Retailer Incentive cover.
  8. Cover RI C – Lee Bermejo. 75 copy Retailer Incentive cover.
  9. Cover RI D – Paolo Rivera. 100 copy Retailer Incentive cover.
  10. Cover RE Unknown Comic Books – David Nakayama. Pour le revendeur Unknown Comic Books.
  11. Cover RE Carnivore Comics – Ryan Smallman. Pour le revendeur Carnivore Comics. Limitée à 600 exemplaires.
  12. Cover RE The 616 Comics (color) – Rahzzah. Pour le revendeur The 616 Comics. Limitée à 600 exemplaires.
  13. Cover RE The 616 Comics (black & white) – Rahzzah. Pour les revendeurs The 616 Comics, Slab City Comics et Jolzar Collectibles. Limitée à 600 exemplaires.
  14. Cover RE Comicbook News – Derrick Chew. Pour le revendeur Comicbook News.
  15. Cover RE Kings Comics – Jamie Johnson. Pour le revendeur Kings Comics.
  16. Cover RE Ryan Kincaid (trade dress) – King Caid. Pour le site de l’artiste Ryan Kincaid.
  17. Cover RE Ryan Kincaid (virgin) – King Caid. Pour le site de l’artiste Ryan Kincaid.
  18. Cover RE Wonderland Comics (trade dress) – Joseph Schmalke. Pour le revendeur Wonderland Comics.
  19. Cover RE Wonderland Comics (virgin) – Joseph Schmalke. Pour le revendeur Wonderland Comics.
  20. Cover RE Comic Book Exclusives (trade dress) – Duh Dude. Pour le revendeur Comic Book Exclusives.
  21. Cover RE Comic Book Exclusives (virgin) – Duh Dude. Pour le revendeur Comic Book Exclusives.
  22. Cover RE Mike Mayhew Studio (trade dress) – Mike Mayhew. Pour le revendeur Mike Mayhew. Limitée à 1 000 exemplaires.
  23. Cover RE Mike Mayhew Studio (virgin) – Mike Mayhew. Pour le revendeur Mike Mayhew. Limitée à 500 exemplaires.
  24. Cover RE Electable Comics A – Mike Rooth. Pour le revendeur Electable Comics. Limitée à 600 exemplaires.
  25. Cover RE Electable Comics B – Mike Rooth. Pour le revendeur Electable Comics. Limitée à 600 exemplaires.
  26. Cover RE Artist Cove – Edward Kraatz II. Pour le revendeur Artist Cove.
  27. Cover RE Sami Francis Art – Sami Francis. Pour le site de l’artiste Sami Francis.

Couverture de J. Gonzo sans et avec trade dress.

Évolution de la couverture de Paolo Rivera (source), de Dan Earls (source) et de Duh Dude (source).

Hardcover

  • TMNT #4 (2024) Hardcover exclusive edition – Gleb Melnikov. Hardcover exclusive pour le site d’IDW Publishing. 19,99$. 27 novembre 2024.

Galerie