TMNT presents April O’Neil : The May east saga (Archie Comics)

Écriture : Stanley Wiater.
Illustrateur : Bob Fingerman.
Coloriste : Barry Grossman.
Lettreur : Gary Fields.
Éditeur : Dean Clarrain.
Rédacteur en chef : Victor Gorelick.


Édition
Archie Comics (US)

Pages : 29 pages par numéros.
Prix initial : $ 1,25.

Tirage physique américain : chiffres inconnus.

Couvertures
Bob Fingerman


Première édition
Avril 1993 (VO)
– (VF)


Réédition américaine


France

Numéros

TMNT presents April O'Neil - The May East saga

Part. 1 of 3 - Lost island of past lives

TMNT presents April O'Neil - The May East saga

Part. 2 of 3 - Battle for Splinter's brain

TMNT presents April O'Neil - The May East saga

Part. 3 of 3 - Splinter's wicked headache

Autour de la mini-série

  • Cette mini-série n’a jamais été regroupée à travers un format trade paperbacks ou hardcovers. On ne peut trouver les numéros qu’en single issues.
  • Il s’agit de la seconde mini-série sur April O’Neil dans les TMNT Adventures.
  • Cette mini-série en trois parties a été dessinée par Bob Fingerman, qui a été stagiaire auprès des dessinateurs de comics des TMNT au début des années 90’. Il s’agit ici de son premier travail sur la licence, qui se poursuivra la même année avec un numéro du TMNT Adventures Special #7.
    • Toutefois, le travail de l’artiste et du scénariste Stanley Wiater semble extrêmement critiqué et mal perçu par l’équipe de réalisation. En effet, l’arc The May East saga était considéré comme canonique à l’aventure des Tortues Ninja. Cependant, dans le TMNT Adventures Special #11, scénarisé par Steve Sullivan et Brian Thomas, April au détour d’une conversation, fait allusion aux aventures de cette mini-série comme un rêve, qu’elle racontait aux tortues qui se moquaient de cette péripétie à peine croyable.
      Pire encore, le TMNT A. #58 présente un Michaelangelo enfant en train de ramasser des déchets dans les égouts pour les jeter à la poubelle. Dans ces déchets, se trouve un exemplaire d’un comic nommé « The May East saga », faisant très clairement allusion à un vulgaire bout de papier qui ne mérite que de finir aux ordures.
      Cette volonté d’écarter cette série peut s’expliquer par le fait que la première mini-série autour d’April ait été déjà scénarisée par Steve Sullivan et encrée par Brian Thomas. Les deux n’ayant pas apprécié la tournure scénaristique de May East saga et ses dialogues extrêmement creux, l’ont relayée au titre de rêve, sans conséquences pour TMNT Adventures, et trouvés le dessin si médiocre (extrêmement critiqué par les fans) que cela ne méritait pas d’être considéré autrement que comme un déchet. Tout cela n’est que supposition au vu des éléments, nous n’avons aucune preuve concrète.
  • Le premier numéro comprend un très grand nombre d’incohérences.
    • May East est une femme aux pouvoir incroyables, enfermée depuis de nombreux siècles dans ce temple. On peut donc se demander comment elle a obtenu une haute technologie comme le casque qu’elle voulait utiliser pour lire dans l’esprit d’April, rattaché à des câbles électriques.
    • May East prétend être l’ancêtre d’April et lui ressemble beaucoup. Elle est pourtant d’origine asiatique, ce qui n’est pas le cas de la journaliste…
    • La potion qu’elle prend la change en robot géant. Pourquoi pas. Mais comment expliquer l’initiale M sur sa poitrine, venant donc d’un alphabet occidental, alors qu’il s’agit d’une femme orientale ?
    • Au moment de se transformer, les bandelettes qui entouraient le corps de May East se sont déchirées. Lorsque les tortues retrouvent April, après avoir recouvré son apparence humaine, à la fin de ce numéro, ses vêtements sont intacts.
  • Si le design des tortues a beaucoup changé au cours des trois numéros de cette mini-série, cette fois le dessinateur Fingerman s’est probablement inspiré des figurines Movie stars de Playmates Toys pour réaliser les quatre ninjas. On retrouve de nombreuses similitudes, tant au niveau des coudières et des genouillères, de la forme des muscles des bras, que les visages, et même une tentative de restituer la texture de la peau à travers un mouchetage à l’encre. Il est d’ailleurs très clair que les visages de Leonardo et de Michaelangelo en pages 14 et 17, respectivement, sont inspirés des figurines.