Kingdom of the rats, part. 3
Kingdom of the rats, part. 4
TMNT Macro-Series #1
Donatello
Michelangelo
... And out came the reptile, part. 1
Histoire : Kevin Eastman, Tom Waltz et Bobby Curnow.
Scénariste : Paul Allor.
Illustrateur : Brahm Revel.
Coloriste : Cris Peter.
Lettreur : Shawn Lee.
Rédacteur : Bobby Curnow.
Assistante d’édition: Megan Brown.
Éditeur : Greg Goldstein.
Édition
IDW Publishing (US)
Pages : 48
Prix : $ 7,99
Ventes physiques : 7 906 exemplaires.
Couvertures
David Petersen
Brahm Revel
Ryan Brown
Ben Bishop
Première édition
3 octobre 2018 (VO)
– (VF)
Réimpressions américaines
TMNT Macro-Series
(5 juin 2019)
TMNT : The IDW Collection, vol. 11
(14 octobre 2020)
France
–
Metalhead refaisait dans son programme le combat qui l’avait opposé à Bebop et Rocksteady, le jour où la carapace de Donatello avait été fracassée (TMNT #44). Bien des paramètres auraient pu être modifiés. Bien des choses ne se seraient pas passées de la sorte. Revenant à lui, il reçut une information des plus intéressantes ; il partait rendre visite à « un vieil ami » qu’il avait reconnu à travers celle-ci.
Donatello avait convié une ancienne connaissance dans son laboratoire. Harold Lillja, avec qui il n’avait plus parlé depuis près d’une année. La dernière fois, il accusait les tortues de lui avoir détruit sa vie, à lui et sa bien-aimée, Libby Meitner (TMNT #64). Il voulait obtenir l’aide du scientifique pour leurs combats à venir, la situation s’envenimant de plus en plus. Des ennemis qu’ils connaissaient, d’autres dont ils ignoraient tout. La moindre aide était la bienvenue. Mais malgré l’année qui s’était écoulée, le professer Lillja ne semblait pas prêt à passer l’éponge. En réalité, la tortue l’avait fait venir prétextant vouloir son aide pour vaincre Metalhead. Il avait son idée précise sur comment y parvenir, mais il avait besoin de son aide pour terminer son projet. Profitant de sa venue, il lui demandait beaucoup plus. Son plan était de mettre au point un appareil qu’il brancherait sur la fréquence du robot pour l’aider à prédire ses prochains actes et ainsi pouvoir enfin prendre le dessus. Un projet auquel le scientifique ne croyait absolument pas. Donatello regrettait beaucoup les derniers événements. Sa famille et lui avaient détruits beaucoup de vies ces derniers mois, les leurs également. Il devait arrêter cela, corrigeant chaque dégât, l’un après l’autre, à commencer par Metalhead. L’homme de sciences en avait assez entendu. La technologie que Lillja avait apportée était sur le point de rentrer avec lui dans sa maison. La tortue le suppliait de la lui laisser pour mieux la comprendre. Au moins une semaine ? Ou quelques jours ? Même cette nuit ? Finalement, Harold eut pitié de lui, et la lui laissa avant de s’en aller.
Dans la soirée, sa compagne, Libby, chercha à savoir comment s’était passée leur rendez-vous. Désespéré par la situation, il lui expliqua tout ce qu’ils s’étaient dit, prétextant que la tortue ne saurait même pas faire fonctionner sa machine, ni même comprendre comment était fait Metalhead. En réfléchissant un peu plus, il se rendit compte que la boîte de ferraille pouvait être même beaucoup plus coriace qu’ils ne l’auraient cru…
La nuit venue, Donatello fut réveillé par un bruit dans son laboratoire. Harold était-il revenu pour l’aider ? Ça aurait pu attendre se disait-il. Quelle ne fut pas sa surprise, lorsqu’il se retrouva nez à nez face à Metalhead ? Le robot tenait entre ses pinces le casque que comptait user la tortue pour prédire ses mouvements. Il prétendait que cela ne fonctionnerait pas. Croyant qu’il était là pour le tuer, comme il l’avait juré lors de leur dernière rencontre (TMNT Universe #8), Donatello lui sauta dessus avec son bâton. Une attaque inutile que le robot n’eut aucun mal à retourner à son avantage, saisissant l’arme et jetant son propriétaire dans les ordinateurs. Il n’était pas là pour le tuer – pour le moment – mais bien pour parler ; il voulait relever un défi. Impossible de raisonner la tortue, qui partit se réfugier dans un salle spéciale de son laboratoire ; il poussa une herse avant de se précipiter vers sa pagaille informatique. Tapant le plus vite possible sur son clavier, il voulait empêcher que le robot, qui viendrait très rapidement à bout de la grille de protection, de mettre la main sur ses recherches. Ce n’était pas ce que le robot voulait. Il était persuadé en se rendant ici que Donatello voulait créer un nouveau Metalhead. C’était ce message qu’il avait reçu, tel un émetteur, et qui l’avait mené ici ce soir. Mais à y regarder de plus près, ce casque qu’il tenait entre ses pinces, semblait être sa véritable expérience. Il le répétait, hors de question de tuer la tortue. Il voulait des informations.
En y regardant de plus près, Metalhead décela un grand nombre d’erreurs dans ce casque. Jouant de sa malice, mais aussi de l’égo prononcé de la tortue, il convainquit Donatello de lui montrer son travail là-dessus. Si le mutant n’en avait pas envie aux premiers abords, il finit par craquer. Face à un grand tableau, il écrivit des dizaines de lignes de calculs… Et une première faute était visible dès la deuxième ligne… Ainsi qu’une multitude d’autres par la suite. Il pouvait l’aider, c’était le défi qu’il voulait relever. Mais la tortue devrait lui faire confiance.
Sans plus tarder, ils se mirent immédiatement au travail. De nouvelles lignes de calcul, du matériel transformé… Tout se déroulait pour le mieux. Metalhead esquissa même un compliment à la tortue lors d’une pause. Cette dernière s’occupait des tâches les plus minutieuses, même si le robot était moins apte aux erreurs ; ses doigts n’étaient pas faits pour cela.
Si l’entente entre les deux individus était des plus cordiales lors de leurs travaux, Metalhead savait bien pourquoi Donatello se démenait pour aider ses frères dans leur combat. Il ne voulait pas commettre les mêmes erreurs que le Donatello qu’il avait rencontré dans le futur lorsque le sceptre de Renett faisait des siennes (Turtles in time, part. 4). Cette tortue peureuse qui avait laissé sa famille périr, pourvu qu’elle ne se batte plus. Le scientifique s’en cachait, le robot le comprenait. De la même manière qu’il faisait tourner de nombreux scénarios dans son programme, de manière consciente ou non, pour éviter les erreurs qui s’étaient produites depuis leur mutation. Ces idées lui auraient permises de retrouver plus rapidement Raphael (TMNT : Change is constant), empêcher Leonardo de devenir le chunin de Shredder (TMNT : City fall), arrêter plus rapidement le Technodrome (TMNT : Attack on the Technodrome), ou encore éviter les lourds dégâts lors du combat contre Bebop et Rocksteady (TMNT #44). Souvent Donatello s’était revu les affronter, aux côtés de Metalhead.
Le casque était prêt. Donatello put le poser sur sa tête et le mettre en marche. Des visions d’horreur lui vinrent alors ; les utroms déferlant sur Terre à travers une innombrable armée, ses frères et lui vaincus par Mme Null, Manmoth qui affrontait l’Earth Protection Force à mains nues, Baxter Stockman président des États-Unis, Bebop et Rocksteady à la tête d’un groupe de rock… Metalhead voulait arrêter ces visions, le casque faisait souffrir la tortue, qui refusait de mettre un terme à ce savoir. Un tir survint. Une voix familière ordonnait au robot d’arrêter cela. C’était Harold !
Donatello était furieux, l’expérience ne pouvait prendre fin. Surtout de la part du vieil homme qui jusqu’ici n’avait pas vraiment voulut coopérer. Le robot le balaya du revers de la main. La tortue vint en aide à son ami humain, qui était devenu la cible principale du robot. Le vieil homme lui jeta une grenade au visage, déclenchant le courroux du robot qui sortit une mitraillette. Harold avait plus d’un tour dans son sac et dégaina un grand fusil laser et fit feu, détruisant une partie de son revêtement externe. Il devenait très difficile au robot de répondre, quelque chose le ralentissait. Le combat était terminé. Donatello intervint, expliquant ce qu’il se passait. Son laboratoire était piégé de nombreuses manières. Certains dispositifs étaient immédiats, d’autres plus lents. Depuis son intrusion, son corps de métal était soumis à des radiations qui compromettaient ses circuits dans le but de l’arrêter. Jamais la tortue ne lui avait fait confiance. Jamais le robot ne lui avait demandé pourquoi la tortue voulait l’aider à relever son défi. Le robot cherchait à attiser sa pitié. Semer le doute dans son esprit. Est-ce que la méfiance de Donatello aurait eu le dessus ? Est-ce que Metalhead ne s’en serait finalement jamais plus pris à lui ? Harold ne voulait pas que la tortue tombe dans ce panneau, mais il était trop tard, il fut saisit à la gorge. Metalhead s’apprêtait à étrangler son homologue d’écailles et de sang. Harold commençait de son côté à paniquer. Son arme n’avait pas une bonne précision et regrettait de ne pas avoir pris de quoi le combattre au corps à corps. Tant pis, il tira. Metalhead mit Donatello en travers du tir. Le corps encore fumant de la décharge encaissée, il suppliait son vieil ami de prendre la fuite. Si Donatello venait à mourir, Harold ferait feu sur Metalhead, quelle que soit la précision de son arme ; il ne serait plus gêné. Il connaissait la résistance du corps du robot, un détail que ce dernier ne connaissait lui-même pas. Il jeta une dernière grenade vers lui, cette fois un fumigène. Donatello présentait ses excuses au robot. Cette fois, il aurait enfin pu travailler avec quelqu’un comme lui. Quelqu’un d’empathique, qui le comprendrait. Metalhead n’en revenait pas de ces mots, pensant exactement l’inverse. Il lâcha la tortue et s’en alla. Tout était terminé.
Donatello était désolé de ce qu’il s’était passé et regrettait qu’Harold ne comprenne pas sa position. S’il était revenu vers lui, ce n’était dans le fond pas pour qu’il l’aide. C’était avant tout pour lui proposer un projet en commun. L’unique manière, il en était persuadé, de le faire revenir. Harold ne l’aurait pas écouté autrement. Le scientifique ne savait plus quoi dire, ni où se mettre. Ils avaient du travail à présent devant eux pour remettre le laboratoire de la tortue en ordre…
Personnages
Visions
Autour du numéro
- Suite à l’arrêt de TMNT Universe, IDW Publishing a décidé de réaliser quatre numéros de 48 pages centrés sur chaque tortues afin de préparer les lecteurs aux évènements finaux de la seconde partie de l’aventure, menant au TMNT #100.
- Initialement, ce numéro était prévu pour le 26 septembre. Finalement, il a été repoussé d’une semaine, au 3 octobre 2018.
- David Petersen revient sur son blog sur la création de la couverture de ce numéro. Il explique avoir eu un résumé du numéro et carte blanche pour la couverture. Il a alors décidé de représenter la tortue dans son atelier, dans les égouts, à un moment imprécis. C’était la manière dont il le voyait le mieux, un mélange entre l’atelier de son père quand Petersen était un enfant, et le sien actuellement.
Il espérait que Bobby Curnow et Nickelodeon approuvent l’illustration, ce qui fut le cas. Il a également profité pour ajouter quelques easter eggs : une plaque avec le logo des Mythbusters, un poster des Cats Trio, un fourreau de ciseaux que j’ai fait pour une convention, un sticker d’Usagi Yojimbo, un exemplaire de Mouse guard (comic sur lequel il travaille), de Locke & Key, A brief history of time, How things work, The pocket ref, un livre avec les noms d’Eastman et Laird et les nunchakus de Michelangelo.
Il reconnait par ailleurs qu’il s’agit là de la couverture sur les TMNT la plus élaborée qu’il ait eu à réaliser. Complexe, bourrée de détails personnels de sa plus tendre enfance.
- La couverture Double Midnight est une fresque présentant chaque tortue et pouvant donc s’assembler. C’est Ben Bishop qui en assure l’illustration.
Couvertures
- Cover A – David Petersen.
- Cover B – Brahm Revel.
- Cover RI – Ryan Brown. 10 copy Retailer Incentive cover.
- Cover RE Double Midnight – Ben Bishop. Première couverture exclusive du site Double Midnight Comics & Collectibles.
Évolution de la couverture de David Petersen
Réimpressions et trade paperbacks
- TMNT Macro-series – David Petersen.
- TMNT Best of – Donatello – James Biggie. Recueil d’aventures autour de la tortue.
- TMNT Best of, vol. 1 – James Biggie. Trade paperback regroupant les quatre premiers Best of.