Saison 5 épisode 5 – Il était une fois Splinter et les tortues… (Lone rat and cubs VO – Série TV 2012)

Le cœur du démon
(Heart of evilVO)
S5 E3
La fin des temps
(End timesVO)
S5 E4
Il était une fois Splinter et les tortues…
(Lone rat and cubsVO)
S5 E5
Le choc des mondes, part. 1
(When worlds collideVO)
S5 E6
Le choc des mondes, part. 2
(When worlds collideVO)
S5 E7
Liste des épisodes
Titre original : Lone rat and cubs.
Titre français : Il était une fois Splinter et les tortues…


Numéro dans la saison : saison 5 épisode 5.
Numéro de l’épisode : 109.


Première diffusion : 13 août 2017 (Nickelodeon).
Diffusion française : 6 octobre 2017 (Nickelodeon).

Auteur : Kevin Eastman.
Superviseur de la réalisation : Ant Ward et Patrick Krebs.


Producteurs : MacGregor Middleton, Brandon Auman, Ciro Nieli.
Superviseur de l’animation : Ciro Nieli et Ben Jones.
Réalisateurs : Alan Wan.


Société de production
Lowbar Productions

Société de distribution
Viacom Media Networks

Réalisations vidéos

États-Unis

Wanted: Bebop & Rocksteady
(Nickelodeon Video, 12 septembre 2017 / DVD)


France

Jamais sorti

Staffel 5
L’intégrale de la saison 5 est sortie en Allemagne, avec la version française
(28 novembre 2018 / DVD)

Il y a de cela de très nombreuses années, Splinter avait réuni ses fils, encore jeunes, dans le dojo pour leur raconter leur histoire. Il ne leur avait pas encore tout révélé.

En arrivant à New York, il avait acheté dans une animalerie quatre bébés tortues. En sortant dans la rue, il s’était fait bousculer par un mystérieux homme qu’il se décida de suivre de loin. L’individu retrouvait un autre homme qui lui ressemblait beaucoup dans une ruelle. Ils découvraient bientôt qu’Hamato Yoshi les espionnait. Un combat éclata et dans la lutte, un bocal de mutagène se brisa au sol, contaminant toutes les êtres vivants présents. Lui et les tortues furent transformés. Splinter était conscient que leur avenir leur réserverait bien des tracas, et c’était la raison pour laquelle il se devait d’enseigner à ses fils tout ce qu’il savait pour les préserver des nombreux dangers qui les guettaient.

À cette époque, la vie de Splinter et de ses très jeunes enfants n’avait rien à voir avec celle qu’ils connaissaient aujourd’hui au fond des égouts. Le rat devait rivaliser d’ingéniosité pour se cacher et évoluer à travers la ville pour leur trouver de quoi manger sans éveiller les soupçons et se faire prendre. Une nuit, alors qu’il faisait les poubelles dans une ruelle, il entendit du bruit et se cacha. Il s’agissait de deux normans qui étaient à la recherche du mutant pour l’étudier puis le détruire afin de ne pas risquer de révéler l’existence des kraangs sur Terre.
Il rentrait sur ses gardes dans la cachette qu’il avait emménagée dans un château d’eau. Soulevant une plaque de tôle ondulée pour y entrer, l’intérieur était un véritable taudis. Au centre se trouvaient les quatre petites créatures qu’il avait récemment achetées dans une boutique. Les bébés avaient pris forme humanoïde. Après leur avoir donné les quelques restes de nourriture qu’il avait pu trouver dans la rue, il regarda la photo qu’il gardait précieusement de lui et de Tang Shen avant de se lamenter sur son sort. Qu’avait-il fait pour mériter un tel châtiment se demandait-il ? Plus les petits grandissaient et plus il s’attachait à eux. Les regardants manger, soudain il entendit du bruit à l’extérieur. Pour venir jusqu’ici, il avait dû rivaliser d’ingéniosité pour se débarrasser d’une sphère de surveillance kraang. Elle n’était pas loin. Couvrant la lampe qui produisait la seule source de lumière dans le château d’eau, il se tenait sur ses gardes, prêt à user de son katana. La machine volante lança un scanner de la structure. Ne trouvant rien de probant, elle s’en alla. Tout du moins jusqu’à entendre un terrible rot dont seul Michelangelo avait le secret. Dégainant ses nombreuses armes de tir, la sphère se dirigeait de nouveau vers la structure qui n’était peut-être pas si vide que ça. Sans plus attendre, Splinter bondit du château d’eau sur la machine et la transperça de son épée. Ils n’avaient pas de temps à perdre, ils devaient partir vers une nouvelle cachette au plus vite.

Splinter prit ses quatre protégés et les plaça dans une boîte en carton dans un caddie et se mit à arpenter les rues de la ville, capuchon sur la tête. Hélas, où qu’il se rendait, il tombait sur le chemin de kraangs. Réfugié sous un pont, il fut repéré par cinq d’entre eux qui le tenaient en joue. Essayant de leur échapper, il parvint tant bien que mal à les semer. Il entra dans un vieil entrepôt désaffecté. Telle serait leur nouvelle maison pour le moment. Mais les enfants étaient turbulents, ne laissant pas de répits au rat. Il devenait clair que les cinq mutants resteraient ensemble pour un long moment. Peut-être était-il donc venu le temps de leur trouver un nom. Splinter saisit un livre sur la Renaissance, période artistique qu’il appréciait particulièrement, et déposa devant les tortues une double page avec les noms de quatre artistes bien connus de cette époque. Chaque tortue s’avança vers l’image qui illustrait la description des artistes. Ainsi naquirent les noms de Donatello, Michelangelo, Raphael et Leonardo.
Les mois passaient et se ressemblaient pour Splinter qui devait constamment chercher de la nourriture pour ses protégés. Mais à sa grande surprise, les tortues tendaient aussi à l’imiter, principalement lorsqu’il s’entraînait. Cela l’amusait beaucoup au début, puis il commença à prendre cela au sérieux. Hélas ces moments de paix et de bonheur prirent fin lorsque les kraangs retrouvèrent leur piste et assaillirent l’entrepôt. Splinter partit avec ses fils, embarqués dans un caddie, vers une bouche de métro. Les souterrains étaient son domaine, pouvant se cacher et attaquer par surprise, il régla leur compte à quelques kraangs avant de tenter de prendre une nouvelle fois la fuite par les escaliers. Mais un jitte était pris dans la roue du caddie. Essayant de l’en extraire, il fut interrompu par une sphère de surveillance et ne vit pas le charriot dévaler les escaliers. Raphael en fut expulsé et la roue du caddie passa sur sa carapace. Courant au chevet de son fils, la tortue n’avait rien, mais un morceau de son plastron se décrocha. Splinter, de rage, réduisit la machine en charpie sous le regard terrifié de ses fils – sauf Raphael qui s’amusait toujours à imiter les gestes de son père.
Le combat n’était pas terminé, mais le rat prenait conscience du sérieux avantage tactique que pouvaient lui offrir les égouts. Cette fois, il ne fuirait plus, il mènerait les kraangs à lui. Parcourant les couloirs sombres des égouts, il se rendait compte que c’était le lieu idéal pour se cacher, voir grandir ses tortues et mener une vie paisible. Reprendre la vie qu’il avait dû laisser de côté en perdant Tang Shen et Miwa (La légende des Yokai, S3 E20). Bientôt, il se retrouvait encerclé par les kraangs. Affrontant ses ennemis au sabre, il ne vit pas que l’un des normans s’approchait du caddie où se trouvaient ses fils. Alors qu’il se débarrassait de celui-ci, le petit charriot se mit à avancer tout seul, poussé par le courant de l’eau qui coulait sous ses roues. Bientôt, le caddie tombait dans une cascade souterraine sous le regard tétanisé de Splinter qui sauta pour sauver les tortues. Au fond de l’eau, le caddie s’était transformé en prison pour les quatre bébés mutants. Le rat avait beau le tirer de toutes ses forces, il ne parvenait pas à le soulever pour extraire ses fils. Regardant par-dessus son épaule, il vit une bouche d’égout aspirant le trop-plein d’eau. Usant de ses dernières forces, tentant le tout pour le tout, il souleva la cage, repris ses enfants dans ses bras et se laissa aspirer, pourvu que celle-ci les relâche non loin de là.
Nul ne sait combien de temps ils étaient restés sous l’eau. Splinter avait perdu connaissance. Ses tortues avaient survécu et transportaient son corps, flottant à la surface, à travers les conduits des égouts jusqu’à apercevoir une lumière forte. Ils venaient d’arriver dans une station de métro désaffectée. Le rat put y reprendre tranquillement ses esprits et vivre paisiblement durant des années avec ses fils.

Cette histoire que Splinter tenait à raconter aux tortues avait un but bien précis. Telle était son introduction pour passer à quelque chose de bien plus important : la remise de leurs armes à ses fils. Le katana pour Leonardo, les saïs pour Raphael, le pour Donatello et les nunchakus pour Michelangelo.


Personnages

Kraang (espèce)

Autres

Autour de l’épisode

  • Cet épisode a été écrit par Kevin Eastman, cocréateur des Tortues Ninja.
  • Il s’agit d’un très bel hommage au manga Lone wolf and cub (子連れ狼, Kozure Ōkami), qui a été adapté à partir de 1972 au cinéma. On y retrouve l’histoire de l’ancien bourreau du shogun, qui après avoir été accusé de trahison, à la suite d’un coup monté, est forcé de vivre comme un vagabond, errant sur les routes du Japon, poussant la poussette de son enfant. Sa femme avait été assassinée et lui ne vivait plus que de contrats de mort. La poussette de son enfant est entre autres équipée de très nombreuses armes, dissimulées, comme une naginata, et de nombreuses lames sur les côtés et à l’avant.
  • Brandon Auman avait évoqué en 2014 la volonté de l’équipe de réaliser un épisode sur la jeunesse des tortues. Cela aurait été l’occasion d’approfondir quelques détails comme la raison pour laquelle Raphael avait son plastron et sa carapace écorchés. Une explication avait d’ailleurs déjà été avancée dans le mini-épisode Turtles take time (and space), écrit par Brandon Auman à l’occasion de la San Diego Comic Con 2016. Raphael, alors encore un bébé tortue, était tombé du haut de son vivarium, dans l’animalerie. Ce mini-épisode n’appartient cependant pas à l’univers du dessin animé de 2012.
    Par ailleurs, Playmates Toys s’était déjà aventuré sur ce terrain en 2013 en sortant deux packs, Leo & Don ninjas in training et Raph & Mike ninjas in training. Si l’illustration au dos des blisters montrait que les bébés tortues avaient déjà été modélisés, ce n’est que dans cet épisode qu’ils apparaissent pour la première et la dernière fois.
  • Même si Splinter leur en avait déjà parlé, les tortues semblaient ignorer l’existance des kraangs jusqu’à les rencontrer dans le premier épisode (L’apparition des tortues, S1 E1).
  • Le nunchaku que brandit Splinter contre les kraangs est un nunchaku à corde, en bois aux manches octogonaux, très différent de ceux qu’utilise Michelangelo en général dans cette série. Il s’agit du même type d’arme que ceux qu’avait Michaelangelo dans les trois premiers films.

  • Le petit berceau improvisé où dorment les tortues dans leur seconde cachette rappelle beaucoup le lit improvisé des tortues dans le film de 2014.

  • La forme dont les tortues ont appris à se battre, en imitant les mouvements, est une référence à la manière dont Splinter avait appris à se battre dans les différents univers où il était un rat d’origine, comme le comic de 1984, le film de 1990 et le dessin animé de 2003.

  • Splinter dit qu’il était bien plus simple pour lui d’affronter les kraangs dans les souterrains. Il utilise la phrase « I could strike hard and fade away into the shadows » dans la version originale. Il s’agit d’une phrase très souvent reprise dans les différents univers des Tortues Ninja et tout droit inspirée du premier numéro du comic original.

  • Annoncé comme le cinquième épisode de la saison cinq, cet épisode ne fut finalement diffusé que bien après au cours de l’année 2017. En effet, Nickelodeon choisit au cours de la saison 5 de diffuser les épisodes dans un ordre différent, entraînant parfois quelques incompréhensions scénaristiques.
    L’épisode a été inclu par ailleurs dans le DVD Wanted : Bebop & Rocksteady, sortit le 12 septembre 2017 aux États-Unis.

  • Cet épisode a été présenté au cours du panel de Nickelodeon à la San Diego Comic Con de juillet 2017.
  • Carlyle Wilson, designer sur la première série de Nickelodeon, avait posté sur son instagram un dessin des bébés tortues accompagnant Chompy.

Galerie

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